La conquête du Caucase (1775-1864) a été l’une des principales entreprises coloniales de la Russie moderne. En refoulant les empires rivaux, en soumettant ou expulsant les peuples indigènes, elle a profondément modifié le visage de toute la région et semé les germes de conflits périodiquement ranimés.
Depuis l’Antiquité, la chaîne du Grand Caucase, qui culmine à 4500 mètres et barre l’isthme entre mer Noire et mer Caspienne, a souvent marqué la limite entre les États ou les civilisations. La « Ciscaucasie », au nord des montagnes, la « Transcaucasie » au sud, ont aussi été le foyer de très nombreuses ethnies, les unes aborigènes, les autres issues de migrations. Les principales influences qui se sont exercées ont été celles des vagues nomades successives des steppes eurasiatiques, de Byzance, des Ottomans et de l’Iran. L’extrême diversité linguistique et religieuse qui en est résultée n’a pas empêché, à certaines époques, le développement de traditions caucasiennes communes, surtout dans les zones montagneuses.
Le Caucase, barrière et enjeu entre les empires
La situation précédant le début de la conquête russe remontait pour l’essentiel au milieu du XVIe siècle. En 1555, l’empire ottoman et la Perse safavide avaient délimité leurs zones d’influence respectives au Caucase. À l’ouest, à partir du littoral de la mer Noire et de la mer d’Azov, celle des Ottomans (et de leur vassal, le khanat tatar de Crimée) comprenait le Nord-Ouest du Caucase, l’Ouest de la Géorgie, le Sud de l’Arménie. À l’est, du côté de la Caspienne, celle de la Perse incluait une partie du Daghestan au nord-est du Caucase, la Géorgie orientale, l’Azerbaïdjan et le Nord de l’Arménie. À peu près au même moment, la Moscovie, ayant détruit le khanat tatar d’Astrakhan sur la basse Volga (1566), était parvenue aux contreforts septentrionaux du Caucase et les premiers groupes cosaques s’étaient établis sur le Térek. Dans une grande partie de la Ciscaucasie centrale et orientale, de nombreux peuples (Kabardes, Karatchaïs, Balkars, Ossètes, Tchétchènes et Ingouches, certaines ethnies du Daghestan…) échappaient en pratique à ces diverses tutelles.
L’organisation interne de toute la région était très diversifiée. Aux États monarchiques (royaumes géorgiens, certains khanats du Daghestan ou de Transcaucasie) s’opposaient des tribus (Tcherkesses, Kabardes) ou des communautés territoriales (Tchétchènes), sans direction suprême et régies par des lois coutumières.
Les lignes bougèrent peu jusqu’au troisième quart du XVIIIe siècle. L’empire russe fondé et modernisé par Pierre Ier intervint ponctuellement au Caucase du Nord-Ouest (lors de la guerre russo-ottomane de 1710-1711), occupa des parties du Daghestan et de l’Azerbaïdjan en 1723 avant de les restituer à la Perse en 1732, envisagea de soutenir le roi de Kartlie (Géorgie orientale) contre cette même Perse en 1737. En 1739, Russes et Ottomans convinrent de reconnaître l’indépendance de la Kabardie, c’est-à-dire de toute la zone centrale de la Ciscaucasie où les princes kabardes avaient établi leur prédominance politique et culturelle. Surtout, les Russes créèrent durant cette période deux points d’appui de la future conquête : le fort de Kizliar au nord du Daghestan (1735) et la ville de Mozdok sur le Térek (1759).
L’historiographie russe fait commencer en 1816 la « Grande Guerre du Caucase » qui devait s’achever en 1864 avec la capitulation des dernières tribus réfractaires. Il nous semble que la conquête avait en réalité commencé dès les années 1770 et qu’on peut en distinguer deux phases principales. Jusqu’en 1829, l’avance russe se fit largement au détriment des Ottomans et Perses ; ensuite, les Russes réduisirent progressivement la résistance des populations qui refusaient leur domination.
L’éviction par la Russie des empires rivaux (1774-1829)
C’est au cours du règne de Catherine II (1762-1796) que l’empire russe prit véritablement pied au Caucase. À l’issue de la guerre russo-ottomane de 1768-1774, le traité de Kütchük-Kaïnardja lui abandonna la Kabardie au sens large, c’est-à-dire toute la Ciscaucasie centrale – qu’il lui fallut cinq ans pour occuper effectivement (1774-1779). Le khanat de Crimée devenait théoriquement indépendant, mais la Russie l’annexa dès 1783, s’emparant ainsi de ses possessions au nord du Kouban et de la Laba. Le conflit suivant avec les Ottomans (1787-1791) ne remit pas en cause ces annexions, même si la Porte put conserver sa place forte d’Anapa.
Catherine II s’intéressa aussi aux dépendances caucasiennes de la Perse. En 1783, elle accorda son protectorat au souverain de la Géorgie orientale, le roi Héraclius II de Kartlie et Kakhétie (mais ne lui fournit pas l’aide militaire promise, ce qui permit aux Perses de ruiner Tiflis, la capitale de la Kartlie, en 1795). Et peu avant la mort de l’impératrice, une armée russe occupa brièvement des parties du Daghestan et de l’Azerbaïdjan.
Les successeurs de Catherine poursuivirent sa politique de confrontation avec les Ottomans et les Perses au Caucase. En 1799 fut ouverte la Route militaire de Géorgie, axe stratégique reliant l’empire à son protectorat géorgien et qu’il fallut dès lors protéger en contrôlant les régions voisines. En 1801, à la mort de Georges XII de Kartlie-Kakhétie, l’empereur Alexandre Ier décida d’annexer le protectorat. Son général Pavel Tsitsianov étendit alors en quelques années la domination russe à la Géorgie occidentale jusque-là sous contrôle ottoman : Mingrélie en 1803, Iméréthie et Gourie en 1804. À ces acquisitions devaient s’ajouter en 1810 l’Abkhazie, qui prolongeait au nord-est les pays géorgiens.
Tsitsianov reprit également, jusqu’à son assassinat à Bakou en 1806, l’offensive contre les Perses au Caucase oriental. Il occupa des parties de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan. Le conflit russo-perse fut soldé en 1813 par le traité de Golestan, qui entérinait la cession à la Russie du Daghestan et du Nord de l’Azerbaïdjan.
La victoire finale des Russes sur les puissances rivales, sur le front du Caucase, survint au terme de deux nouvelles guerres contre la Perse (1826-1828) et l’empire ottoman (1828-1829). En 1829, le traité russo-persan de Tourkmantchaï transféra à la Russie les khanats d’Erevan et Nakhitchévan, érigés aussitôt en « Région arménienne ». La même année, le traité russo-ottoman d’Andrinople lui assura le contrôle de toute la côte orientale de la mer Noire et la possession nominale de la « Circassie », les pays tcherkesses au sud du Kouban jusque-là plus ou moins vassaux des Ottomans.
Ainsi, l’empire russe était devenu, en droit international, l’unique dominateur de l’ensemble des pays caucasiens entre mer Noire et Caspienne. Mais, dans deux grandes enclaves en Ciscaucasie occidentale (Circassie) et en Ciscaucasie centre-orientale (Tchétchénie et Daghestan), des peuples refusèrent de se reconnaître sujets des Romanov et entreprirent une longue guerre de résistance.
La soumission des peuples (1829-1864)
Le problème n’était pas nouveau. On a vu plus haut que les Kabardes s’étaient opposés à la mainmise russe jusqu’en 1779, et ils reprirent le combat durant la guerre russo-ottomane de 1787-1791 et encore en 1821-1825. Plusieurs expéditions avaient dû être conduites chez les Ossètes, pourtant réputés russophiles, dans les années 1770 et 1780. Le terrible Iermolov – dont la nomination comme commandant en chef marque pour les historiens le début de la « Grande Guerre du Caucase » – s’attaqua dès 1818 aux Tchétchènes indépendants. Mais c’est surtout après les traités de 1829 que le pouvoir russe se mit à envisager, suivant les propres termes de l’empereur Nicolas Ier, « la soumission totale des peuples montagnards, ou l’extermination de ceux qui ne se soumettraient pas » (1).
Le combat, qui dura 35 ans, se déroula sur deux fronts, dans des conditions très différentes.
À l’est, du côté du Daghestan et de la Tchétchénie, les Russes se heurtèrent à une résistance inspirée par un islam radical. Dans les années 1780, un mystérieux chef tchétchène surnommé « Cheikh Mansour » avait déjà prêché la guerre sainte. Dans les années 1820, le mouridisme, un mouvement rigoriste et belliqueux, se répandit chez les Tchétchènes et Daghestanais. Son premier « imam » ou chef suprême, Ghazi Mouhammad, fut tué par les Russes en 1832. Son successeur Hamzat Bek fut victime d’une vengeance en 1834. C’est le troisième imam, Chamil, qui devint le chef de guerre caucasien le plus redouté des Russes, qu’il combattit durant 25 ans. Le commandant en chef russe Golovine le décrivait ainsi dans un rapport de 1841 : « Nous n’avons jamais eu un ennemi aussi sauvage et dangereux que Chamil. Sa puissance a acquis un caractère à la fois militaire et religieux, comme celui de Mahomet lorsque, dans les débuts de l’islam, il bouleversait les trois quarts du globe. » (2)
Chamil exerça sur les territoires qu’il contrôlait un pouvoir despotique et jeta les bases d’une sorte d’État théocratique, administré par ses « naibs » ou gouverneurs-commandants, avec un système fiscal et une armée régulière. Dans les années 1840, il tenta même de placer sous son autorité les Tcherkesses qui combattaient de leur côté plus à l’ouest, afin d’unifier toute la résistance nord-caucasienne aux Russes.
La lutte, qui prit par moments l’allure d’un duel personnel entre l’imam fanatique et le rigide empereur Nicolas Ier, connut des épisodes colorés et tragiques, comme la chute d’Akhoul’go, première capitale de Chamil, en 1839, ou le massacre d’un corps expéditionnaire russe à Dargo en 1845… Le futur ministre russe de la Guerre, Dmitri Miloutine, décrit l’âpreté des combats d’Akhoul’go auxquels il participa : « Chaque masure de pierre, chaque saklia [maison], chaque souterrain dut être pris de force. Femmes et enfants, brandissant des pierres ou des poignards, se jetaient sur nos baïonnettes et, de désespoir, se lançaient des falaises vers une mort certaine […] ; des mères tuaient leurs enfants de leurs propres mains pour qu’ils ne soient pas pris par les Russes […]. » (3)
Après la guerre de Crimée (1853-1856), qui suscita chez Chamil des espoirs déçus, le nouvel empereur Alexandre II réclama une conclusion rapide des combats. Ayant perdu Védéno, sa dernière capitale, Chamil, assiégé dans Gounib au Daghestan, finit par se rendre le 25 août 1859 au généralissime russe Alexandre Bariatinski. Ses vainqueurs le traitèrent avec respect (il mourut lors d’un pélerinage à La Mecque en 1871).
Du côté occidental, les tribus tcherkesses et leurs alliés (Oubykhs, une partie des Abkhazes) tinrent encore plus longtemps. La motivation religieuse était beaucoup moins forte chez eux que chez les guerriers de Chamil et la lutte était davantage inspirée par une sorte de proto-patriotisme. Conscients que leur division favorisait les conquérants, ces Caucasiens du Nord-Ouest esquissèrent à plusieurs reprises une union politique et militaire. Ce fut, en dernier lieu, la « Grande Assemblée Libre » des Oubykhs et des Tcherkesses Chapsougs et Abadzekhs à Sotchi (1861). Malgré la sympathie occidentale, qui se traduisit dans les années 1830 par des aides britanniques privées, malgré un ravitaillement assuré sporadiquement par les Ottomans, la Circassie fut progressivement asphyxiée par le blocus russe. Après la capitulation de Chamil, l’armée russe du Caucase put concentrer tous ses efforts sur le front tcherkesse. Elle vainquit une à une les tribus récalcitrantes. Le 21 mai 1864, une grande parade à la « Clairière Rouge » en Abkhazie marqua la victoire finale des Russes et le terme de la Grande Guerre du Caucase.
Une « guerre asymétrique » ?
Les guerres contre les Ottomans et Perses au Caucase, conduites de façon classique, ont moins marqué l’histoire que la lutte d’usure contre les « Montagnards ».
Dans cette dernière, les Russes déployèrent une large panoplie de moyens militaires, mais aussi politiques et économiques. Ils conclurent des alliances avec certains groupes contre d’autres. Ils déplacèrent des populations en fonction d’impératifs stratégiques. Ils coupèrent des forêts et tracèrent des routes. Ils fondèrent des forts dont certains (Mozdok et Vladikavkaz en Ossétie, Grozny en Tchétchénie, Maïkop en Circassie) devinrent des villes. Les chaînes de forts formaient des « Lignes » complétées au fur et à mesure de l’avance russe.
Sur le plan purement militaire, il y avait un évident déséquilibre entre les Russes et leurs adversaires caucasiens. Les premiers avaient l’avantage du nombre, de l’unité de commandement, et surtout disposaient d’une puissante artillerie qui eut le dernier mot dans le siège des « aouls » ou villages les mieux défendus. Cependant, les soldats russes étaient pour la plupart des serfs mobilisés, dotés d’un équipement de style européen mal adapté au contexte. Les Montagnards étaient souvent de meilleurs combattants individuels, et diverses régions du Caucase produisaient des armes d’excellente qualité. Les fusils rayés caucasiens avaient une portée et une précision supérieures à celles des armes lisses des Russes, propres seulement aux feux de salve. Les armes blanches caucasiennes se révélèrent, dans les corps-à-corps, supérieures à celles des Russes, qui finirent par les imiter. Les Montagnards avaient aussi, bien sûr, l’avantage de la connaissance d’un terrain difficile (4).
La Russie disposait d’un atout important : les Cosaques, troupes irrégulières mieux formées aux conditions de la guerre au Caucase. Des armées territoriales cosaques furent spécialement chargées du contrôle de la Ciscaucasie : celle de la mer Noire (composée d’anciens Zaporogues ukrainiens) installée en 1792 au nord du Kouban, et celle de la Ligne du Caucase, constituée en Ciscaucasie centrale et orientale en 1832. Peu avant la fin du conflit, elles furent réorganisées en armées du Kouban à l’ouest et du Térek à l’est. Fait significatif, ces Cosaques étaient vêtus et armés comme leurs adversaires, avec lesquels ils entretenaient d’ailleurs des rapports parfois étroits – ce que traduit parfaitement le célèbre roman de Tolstoï Les Cosaques.
On serait tenté d’appliquer à la conquête du Caucase la notion contemporaine de « guerre asymétrique ». Sur le long terme, la supériorité qualitative des guerriers caucasiens ne pouvait compenser l’écrasante supériorité quantitative des Russes. En l’absence de soutiens extérieurs puissants, ils étaient condamnés.
Logiques et conséquences d’une conquête
Il faut, en conclusion, revenir sur le sens historique de la conquête du Caucase par les Russes.
Le déroulement des évènements montre que cette conquête n’a pas été le résultat d’un plan originel. Ses motivations ont été multiples. Certaines étaient d’ordre théorique ou idéologique ; outre la propension classique de tout empire à l’expansion et la prétention à une mission civilisatrice, on peut citer la défense du christianisme (dans le cas de la Géorgie ou de l’Arménie) et la lutte contre l’islam, voire une forme de revanche historique : de façon impropre mais symptomatique, les turcophones du Caucase étaient désignés par le nom de « Tatars », celui du vieil ennemi héréditaire des Russes. Mais d’autres facteurs étaient purement pratiques. Le début de l’expansion russe au Caucase, dans les années 1770, est inséparable des conflits russo-ottomans. Plusieurs de ses étapes furent inspirées par des préoccupations stratégiques, comme la nécessité d’assurer un contrôle effectif des territoires acquis et de les protéger de voisins hostiles. La protection, puis l’annexion de la Géorgie, l’expansion en Transcaucasie, finalement les traités de 1829, impliquèrent à chaque fois des initiatives complémentaires. Après 1829, la nécessité d’une conquête complète de toute la région fut finalement énoncée. Il était impossible de laisser subsister les enclaves insoumises de Circassie et de Tchétchénie-Daghestan, même si leur réduction nécessita des efforts considérables (le général russe Ievdokimov évoquait en 1858 « cette guerre qui a épuisé l’État durant tant d’années et qui lui a coûté des centaines de milliers de victimes et des millions en argent »).
L’historiographie russe souligne volontiers que la conquête n’en fut pas toujours une et que certains peuples s’unirent de leur plein gré à la Russie (à l’époque soviétique, on y ajoutait le caractère « progressiste » de la domination russe, protectrice tant contre les Ottomans et Perses que contre les « exploiteurs » indigènes). Certes, il existait des partis pro-russes chez les chrétiens géorgiens, arméniens, ossètes… et même chez les Kabardes et parmi certains peuples du Daghestan. Cela ne signifie pas que ces gens, a fortiori l’ensemble de leur population, aient unanimement souhaité la mainmise impériale qui se produisit finalement. Même en Géorgie, où le protectorat russe avait été sollicité par le dernier roi de Kartlie-Kakhétie, l’annexion de 1801 suscita une opposition durable.
Quant aux conséquences de la conquête, elles furent extrêmement lourdes à court comme à long terme. La carte ethnographique de la Ciscaucasie fut bouleversée. Entre 1858 et 1864, des centaines de milliers de Tcherkesses, Abkhazes, Tchétchènes émigrèrent vers l’empire ottoman. Le peuple oubykh disparut complètement de sa patrie. En 1864, la Circassie dépeuplée fut incorporée à la région des Cosaques du Kouban. Au contraire, les Ossètes agrandirent leur territoire dans les plaines au nord de leur foyer montagnard.
Conservées un moment, les structures politiques et administratives locales furent ensuite supprimées (le droit commun russe s’appliqua à tout le Caucase à partir de 1871).
Bien qu’une partie des populations caucasiennes se soit intégrée au cadre impérial – les chrétiens plus facilement que les musulmans –, la conquête et la domination russes suscitèrent bien des rancœurs. À la chute de l’empire russe en 1917, puis lors de la dissolution de l’Union soviétique en 1991, les peuples du Caucase (y compris les descendants des Cosaques !) revendiquèrent tous des formes d’autonomie ou d’indépendance. Les conflits qui se sont produits dans la région depuis 1991 s’enracinent dans les évènements du XIXe siècle. Les deux guerres de Tchétchénie (1994-1996 et 1999-2000) ont été vécues par les deux parties comme un prolongement des affrontements du XIXe siècle. Sur un autre plan, les descendants des exilés tcherkesses réclament la reconnaissance d’un « génocide » perpétré contre leurs ancêtres.
Notes
(1) Cité par : J. Forsyth, Caucasus, a History, Cambridge, Cambridge University Press, 2013.
(2) Cité par : L. Blanch, Les sabres du Paradis, Paris, J.C. Lattès, 1960.
(3) Ibidem.
(4) Sur les armes et tactiques, cf. I. Lebedynsky, Armes et guerriers du Caucase, Paris, L’Harmattan, 2008.
• I. Lebedynsky, La conquête russe du Caucase, 1774-1864, Chamalières, Lemme-Edit, 2018 (à paraître).
• A. Tsutsiev, Atlas of the Ethno-Political History of the Caucasus, New Haven, Yale University Press, 2014.