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Les forces blindées dans le Maghreb

Le Maghreb, dans l’espace le plus large au-delà du « noyau » que représentent le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, constitue une zone où les choix et besoins militaires varient grandement. Ainsi, en premier lieu, le djihadisme, avec toutes les méthodes de combat (classiques, guérilla, terroguérilla (1), terrorisme) auxquelles recourent ceux qui s’en réclament, s’est imposé en danger commun pour tous les pays de cette région. Les réponses à apporter s’inscrivent dans une logique d’approche globale qui inclut des aspects militaires. En second lieu, il existe des menaces autres que le djihadisme et une perception de leur intensité qui font que les enjeux militaires ne sont pas homogènes dans l’espace en question. Cette multiformité se traduit tout particulièrement dans le domaine des forces blindées.

La force blindée algérienne

Il est aujourd’hui peu probable de voir éclater une guerre entre l’Algérie et le Maroc. Ce d’autant moins qu’en dépit de sempiternels obstacles à propos du Sahara occidental (2) et d’une mauvaise foi résiliente de l’ensemble des protagonistes du dossier, la préférence politique domine malgré tout. Cependant, les deux pays considèrent toujours – et ce, pour longtemps encore – l’idée d’un conflit de haute intensité qui verrait leur aviation, leur marine et leur armée de terre respectives s’affronter dans une lutte en principe aussi brève que violente. Au sol, les blindés seraient particulièrement sollicités. Par ailleurs, et même si le scénario est là aussi peu probable, Alger prend en compte le risque d’une intervention occidentale si un jour le pays sombrait dans un chaos sécuritaire. Les opérations menées contre la Libye ou celles contre la Syrie sont scrutées. Nonobstant la rhétorique diplomatique de paix, l’OTAN n’est pas naturellement perçue comme « amie » de l’Algérie militaire. En conséquence, Rabat, et plus encore Alger, conserve un ordre de bataille et des moyens blindés en adéquation avec ces menaces.

L’Algérie dispose de deux divisions blindées et deux divisions d’infanterie mécanisée (3), organisées dans les grandes lignes sur la base des divisions ex-soviétiques du même type. Elle dispose aussi d’une brigade blindée et de trois brigades d’infanterie mécanisée indépendantes. L’ensemble représente un volume de chars important, avec plus de 370 T‑90SA (au moins 540 au total dans le futur) et 325 T‑72. Le remplacement des 300 T‑62 et des 270 T‑55 s’accomplit désormais. À terme, l’Algérie possédera donc environ 865 chars modernes ou relativement modernes. Les T‑90 et, éventuellement, les T‑72 pourraient être entretenus localement dans une usine construite par la Russie, qui permettrait aussi l’assemblage des T‑90 (4). Le parc de blindés plus légers est lui aussi non négligeable. Pour ne citer que les plus modernes parmi les véhicules de combat d’infanterie (VCI), il comprend 100 BMP‑3, 304 BMP‑2M, au moins 760 BMP‑1 modernisés et jusqu’à 640 autres non modernisés. Par ailleurs, entre 2018 et 2019, le pays recevra des BMP‑T Terminator II destinés à œuvrer de conserve avec les T‑90. Par ailleurs, il comble son retard en matière d’artillerie automotrice. Ce qui, associé au couple T‑90SA/BMP‑T, lui permettra de mener un combat mécanisé interarmes sans commune mesure jusqu’alors, avec des personnels de mieux en mieux entraînés. Aux vieux automoteurs 2S1 et 2S3 s’ajoutent désormais 54 PLZ‑45 – voire des PLZ‑52 (5) – chinois entrés en service à partir de 2017. Alger a aussi acquis jusqu’à 52 lance-roquettes multiples thermobariques TOS 1A sur châssis de T‑72, dont la puissance de feu est dévastatrice (6).

Pour les véhicules de transport de troupes, l’Algérie possédera au moins 1 200 Fuchs 2, la plupart fabriqués localement (7). L’obtention de tourelles afin d’améliorer leur puissance de feu est envisagée, ce qui transformerait de facto certains de ces blindés en VCI. Outre la grande mobilité stratégique dont elles bénéficient, les unités dotées Fuchs pourraient être engagées dans des opérations de maintien ou de rétablissement de l’ordre. En effet, les blindés à roues sont vus comme moins « agressifs » vis-à‑vis des populations, mais surtout des opinions publiques et des décideurs étrangers. L’Algérie a également 150 BTR‑80 qu’elle souhaite remplacer, et 24 Type‑92. Étonnamment, les vieux Panhard M3 (au moins quelques-uns sur 55 au total) semblent avoir été rénovés, tandis que 100 BCL M5, 250 BTR‑60, 100 Fahd et 150 OT‑64 sont plus ou moins opérationnels. Quelques Hummer blindés équipent les forces spéciales. De nombreux Nimr 2 entrent également en service (8). Alors qu’elle est pourtant confrontée à la terroguérilla, l’Algérie est à la traîne dans le domaine des blindés de type MRAP (Mine Resistant Ambush Protected). Le pays paraissait intéressé par le Dingo 2 allemand, mais, en 2018, cette attention ne semble pas s’être concrétisée. L’acquisition de systèmes d’armes antichars SPM‑2 Tigr/missiles Kornet‑EM, en remplacement des vieux BRDM‑2/AT‑14 (9), est emblématique de l’orientation « conflit de haute intensité ». En effet, ces engins sont tout spécialement destinés à la destruction de chars de combat principaux modernes (Main Battle Tank – MBT), à l’image de ceux qu’aligne le Maroc en nombre croissant.

La force blindée marocaine
De l’autre côté de la frontière, le Maroc n’est pas en reste. Ses forces blindées se composent d’au moins une brigade blindée (10), de treize groupes d’escadrons blindés (11), équivalents de bataillons de chars, ainsi que, peut-être, d’un bataillon de chars indépendant. Le royaume chérifien aligne aussi trois brigades d’infanterie mécanisée ainsi que huit régiments d’infanterie mécanisée. Vieillissant, voire obsolescent au début du XXIe siècle, le parc de chars marocains est aujourd’hui en cours de modernisation avec la livraison progressive de 222 M‑1A1SA (Special Armor/rénovés), plus 162 autres qui semblent avoir été commandés (12), ce qui porterait le total des Abrams à 384. Ils augmentent sensiblement le potentiel que constituent les autres MBT, à savoir entre 54 et 150 VT‑1A/Al-Khalid (13), 148 T‑72B et T‑72BV, 260 M‑60A3TTS, plus 174 M‑60A3/M60A1 et 184 M‑48A5 plus ou moins opérationnels. Les M‑48A5 ainsi qu’un maximum de 116 SK105 et 54 AMX‑13 (chasseurs de chars/chars légers) sont déployés dans le Sahara occidental, le long du « mur des sables (14) » face au territoire tenu par le Front Polisario (15). Beaucoup sont en panne, voire plus opérationnels du tout, servant de bunkers. En comptant la commande supplémentaire de M‑1A1SA, le Maroc alignera donc à terme 682 chars (en considérant un total de 150 VT‑1A), 856 en incluant les M‑60A3TTS. Ces derniers gardent une certaine valeur face aux T‑72 algériens. Ils pourraient également être éparpillés dans le Sahara occidental, en remplacement des reliquats de M‑48A5, SK105 et AMX‑13 à bout de souffle. La situation en matière de blindés légers est moins brillante : les blindés sont âgés et connaissent des problèmes de standardisation. Le Maroc possède ainsi 30 Ratel 90, 16 Eland et 190 AML‑90, 80 AMX‑10RC pour les blindés de reconnaissance/combat ; 110 AIFV‑B, une trentaine de Ratel 20, 10 AMX‑10P et 75 VAB VCI pour les VCI. En dehors des blindés roues-canons chinois (PTL‑02), aucun véritable successeur des AML et AMX‑10RC n’existe véritablement en tant que système d’armes simple, rustique et économique. En Algérie ou au Maroc comme dans les autres pays du Maghreb (et d’Afrique en général), le remplacement des blindés de combat légers passera donc essentiellement par Pékin. Concernant les VCI, une trentaine de BMP‑3 ont été commandés. L’acquisition de VCI modernes est indispensable pour le royaume : ceux qu’il aligne suivront difficilement les M‑1A1SA. Néanmoins, au-delà d’un concept séduisant sur le papier, le BMP‑3 n’est vraiment bon dans aucune des missions qu’il est susceptible d’accomplir. Au sujet des blindés de transport de troupes, le pays possède 325 VAB et 726 M‑113 dans différentes variantes (16)… En 2018, 419 nouveaux M‑113A3 sont en cours de livraison, ce qui portera le total de ces blindés à plus de 1 100. Le Maroc semble aussi disposer de blindés MRAP Cougar HE (17). De plus, 88 BearCat sont utilisés par les forces de sécurité chérifiennes. À l’instar de ce qui est constaté en Algérie, le royaume possède de bonnes capacités antichars, avec notamment 105 M901. De nombreux lanceurs existent aussi, pouvant être montés sur des M‑113 ou d’autres véhicules : TOW, HJ‑8 Red Arrow… L’artillerie automotrice marocaine est supérieure à celle de l’Algérie, avec notamment 60 M‑109A5 et 183 autres M‑109 dans plusieurs variantes. Toutefois, comme nous l’avons indiqué, l’Algérie rattrape progressivement son retard.

La Tunisie et les MRAP
À côté des deux « géants » que sont le Maroc et l’Algérie dans une logique de méfiance réciproque, la Tunisie et la Mauritanie n’ont pas les mêmes besoins. Ils se cristallisent autour des réponses à donner aux méthodes de combat classiques, de guérilla et de terroguérilla des djihadistes. Accessoires emblématiques de la terroguérilla, les Engins Explosifs Improvisés (EEI) justifient un investissement prononcé de la Tunisie dans l’acquisition de nombreux blindés MRAP. Après l’achat de 100 BMC Kirpi, 70 Nurol Edjer Yalçin sont entrés en service à partir de 2017. La Turquie a également vendu des blindés légers Otokar Cobra et Cobra 2, notamment destinés à la reconnaissance. Le Groupe des Forces Spéciales (GFS) aligne quant à lui des Sherpa Light Scout. La Garde nationale et la police ont de leur côté reçu des Streit Typhoon, également de type MRAP. En 2016, l’idée de Marder 1A3 a été évoquée, parallèlement aux Marder destinés à la Jordanie. Cependant, en 2018, aucun élément officiel n’est venu confirmer l’information. Le pays conserve donc ses 140 vieux M‑113A1 et M‑113A2, plus 110 Fiat 6614. Tunis dispose aussi de 54 M‑60A3 et 30 M‑60A1 ainsi que de 59 SK105 et 45 AML‑90.

Chars M‑60, blindés M‑113, etc. sont un héritage de la guerre froide, lorsque la Tunisie craignait une action militaire libyenne. Aujourd’hui vieillissants, ils conservent une relative pertinence contre d’éventuelles infiltrations djihadistes depuis la Libye, à l’image de celle survenue à Ben Guerdane le 7 mars 2016. Cependant, les Tunisiens préfèrent engager les éléments dotés de MRAP divers, plus adaptés face aux méthodes de guérilla/terroguérilla. Cet intérêt croissant porté aux MRAP en Afrique depuis le courant des années 2000 (18) s’inscrit dans une tendance que constate notamment Defence IQ dans son rapport annuel sur les blindés. Dans l’édition 2018, 94 % des acteurs africains dans le domaine des blindés estiment que les EEI représentent la plus grande menace pour les blindés (pour une moyenne mondiale de 80 % et seulement 71 % en Europe). Les principales autres menaces considérées s’établissent ainsi : 90 % tiennent aux attaques avec des armes de petit calibre (jusqu’au 7,62 mm), 75 % aux roquettes antichars/RPG, 52 % aux difficultés du terrain et aux conditions climatiques, 50 % aux attaques avec des mitrailleuses lourdes (munitions de calibre supérieur à 7,62 mm) (19).

Mauritanie et Libye
Le parc blindé mauritanien est lui aussi ancien, avec 40 Eland Mk7 et 35 T‑55. Faute d’une grande mobilité stratégique, ces derniers n’ont qu’une valeur très réduite contre les djihadistes et les trafiquants qui privilégient la mobilité stratégique et tactique grâce aux pick-up qu’ils utilisent. Nouakchott préfère donc utiliser des éléments motorisés, à commencer par les groupements spéciaux d’intervention qui opèrent quasi de la même façon que les katibas djihadistes, avec une grande autonomie. Les pick-up sont plus adaptés à ces missions. D’une part, ils peuvent recevoir toute une panoplie d’armes, comme des mitrailleuses légères MAG/PKM ou lourdes (H2MB, Type 85, ZPU‑1, ZPU‑2), d’autre part, ils sont aisés à maintenir en condition opérationnelle même dans des conditions difficiles. Enfin, ils permettent d’emporter vivres, eau, munitions et carburant. Les troupes algériennes dans le sud du pays et à la frontière libyenne, et notamment les groupes de gardes-frontières, privilégient aussi ces moyens non blindés (20), très mobiles, même si, désormais, les Nimr 2 sont engagés dans les patrouilles à longue distance. Pour en revenir à la Mauritanie, Nouakchott aligne une dizaine d’Otokar Cobra, engagés au sein de la MINUSCA. La valeur des blindés légers rustiques, pour les missions de liaison, de reconnaissance, voire de transport de troupes, ne se dément pas.

L’arsenal blindé libyen se compose de quelques véhicules rescapés de l’ère Kadhafi (T‑72, T‑55, Cascavel, BRDM‑2, BMP‑1, M53/59 Praga, M‑113, BTR‑60) et d’autres acquis immédiatement après la chute du régime : des BRDM‑2 et BVP‑1 ex-tchèques, 20 Puma ex-italiens, ainsi que 10 Khrizantema‑S ou encore 131 Streit Typhoon et Spartan. Les véhicules légers non blindés mais armés constituent néanmoins l’essentiel du parc « véhicules de combat » des différents protagonistes. La livraison de lots de nouveaux blindés, à l’image de ce qui se fait pour l’aviation, n’est pas à exclure au cours des prochaines années. Ainsi, entre deux guerres internes aux ramifications complexes, la Libye du camp Haftar a bénéficié de la livraison de nombreux blindés en provenance des Émirats arabes unis, soit 93 Panthera T6 et Tygra, et 549 autres véhicules, dont certains blindés (Nimr 2). Dans tous les cas, la création d’une arme blindée digne de ce nom au sein d’une véritable armée nationale n’est pas à prévoir dans un avenir proche. 

Notes

(1) Voir l’article sur Boko Haram dans Défense & Sécurité Internationale, no 135, mai-juin 2018.

(2) « Morocco warns against Polisario provocation in Western Sahara », Al-Jazeera, 2 avril 2018 (https://​www​.aljazeera​.com/​n​e​w​s​/​2​0​1​8​/​0​4​/​m​o​r​o​c​c​o​-​w​a​r​n​s​-​p​o​l​i​s​a​r​i​o​-​p​r​o​v​o​c​a​t​i​o​n​-​w​e​s​t​e​r​n​-​s​a​h​a​r​a​-​1​8​0​4​0​2​0​8​1​0​5​6​0​6​5​.​h​tml).

(3) Cf. « L’évolution des forces armées algériennes », Défense & Sécurité Internationale, no 131, septembre-octobre 2017.

(4) Richard Connolly et Cecilie Sendstad, « Russia’s Role as an Arms Exporter : The Strategic and Economic Importance of Arms Exports for Russia », Chatham House, Londres, 2017 (https://​www​.chathamhouse​.org/​s​i​t​e​s​/​f​i​l​e​s​/​c​h​a​t​h​a​m​h​o​u​s​e​/​p​u​b​l​i​c​a​t​i​o​n​s​/​r​e​s​e​a​r​c​h​/​2​0​1​7​-​0​3​-​2​0​-​r​u​s​s​i​a​-​a​r​m​s​-​e​x​p​o​r​t​e​r​-​c​o​n​n​o​l​l​y​-​s​e​n​d​s​t​a​d​.​pdf).

(5) Jeremy Binnie, « Algeria confirms PLZ45 acquisition », Jane’s, mai 2017 (http://​www​.janes​.com/​a​r​t​i​c​l​e​/​7​0​8​0​6​/​a​l​g​e​r​i​a​-​c​o​n​f​i​r​m​s​-​p​l​z​4​5​-​a​c​q​u​i​s​i​t​ion).

(6) Plus des systèmes d’armes semblables au concept du CAESAR, avec une grande mobilité stratégique : montage local de D‑30 de 122 mm sur des camions Mercedes Zetros, ou plus singulièrement d’une pièce antichar MT‑12 sur le même châssis et achat de Nora B52 ; cf. Jeremy Binnie, « Algeria displays locally developed self-propelled artillery », Jane’s, juillet 2017 (http://​www​.janes​.com/​a​r​t​i​c​l​e​/​7​2​0​1​8​/​a​l​g​e​r​i​a​-​d​i​s​p​l​a​y​s​-​l​o​c​a​l​l​y​-​d​e​v​e​l​o​p​e​d​-​s​e​l​f​-​p​r​o​p​e​l​l​e​d​-​a​r​t​i​l​l​ery). Le pays dispose aussi de nombreux lance-roquettes multiples sur châssis non blindés ou légèrement protégés.

(7) L’Algérie s’est engagée à ne pas les revendre à d’autres pays.

(8) La police est dotée du Nimr Ajban ISV (Internal Security Vehicle).

(9) Plus de nombreux autres lanceurs/missiles achetés récemment, à l’instar du Skif ukrainien ou d’autres en service depuis plus longtemps. L’Algérie possède aussi une remarquable flotte d’hélicoptères de combat (Mi‑28, Ka‑52, en plus des Mi‑24).

(10) Selon les sources, une seconde brigade blindée pourrait être créée.

(11) Entre 13 et 16 selon les sources.

(12) « Le Maroc sur le point de recevoir un lot de chars Abrams M1A1 SA », Mena Défense, avril 2018 (https://​www​.menadefense​.net/​a​f​n​o​r​d​/​l​e​-​m​a​r​o​c​-​s​u​r​-​l​e​-​p​o​i​n​t​-​d​e​-​r​e​c​e​v​o​i​r​-​u​n​-​l​o​t​-​d​e​-​c​h​a​r​s​-​a​b​r​a​m​s​-​m​1​a​1​-​sa/).

(13) Développé à partir du Type‑90 IIM chinois ; selon les sources, au moins 54 ont été obtenus entre 2010 et 2012 et sont en service en 2018 et une centaine d’autres en négociation, ou bien la totalité aurait été livrée.

(14) En réalité, un ensemble de retranchements et de fortifications.

(15) Qui dispose aussi de blindés, à l’instar de quelques T‑55 et T‑62, d’Eland et d’AML ou encore de BMP‑1 et de BTR‑60 pour ne citer que les principaux.

(16) Le royaume dispose aussi d’environ un millier de Hummer et de quelque 1 200 VAMTAC, mais la plupart ne sont pas blindés.

(17) Julio Maiz Sanz, « Marruecos se ha dotado de vehiculos protegidos Cougar », Defensa​.com, 2 mars 2017 (http://​www​.defensa​.com/​a​f​r​i​c​a​-​a​s​i​a​-​p​a​c​i​f​i​c​o​/​m​a​r​r​u​e​c​o​s​-​h​a​-​d​o​t​a​d​o​-​v​e​h​i​c​u​l​o​s​-​p​r​o​t​e​g​i​d​o​s​-​c​o​u​gar).

(18) Après les « époques » rhodésiennes et des guerres sud-africaines.

(19) Armoured vehicles market report 2018, Defence IQ, 2017.

(20) De fait, l’Algérie développe des montages d’armes divers sur des véhicules non blindés en service au sein de l’ANP.

Légende de la photo en première page : Des PLZ-45 koweïtiens. L’Algérie a récemment commandé des obusiers de ce type à la Chine. (© DoD)

Article paru dans la revue DSI hors-série n°60, « Opérations terrestres : La convergence des menaces », juin-juillet 2018.
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