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Les navires espions durant la guerre froide

Par sa mobilité et sa capacité à approcher ou visiter d’autres contrées, le navire a toujours été un collecteur de renseignements et un passeur de connaissances. Couvrant toutes les palettes de l’espionnage moderne, à savoir le traitement des sources humaines (HUMINT), le recueil des signaux (SIGINT), des communications (COMINT), des émissions électroniques (ELINT), des signaux acoustiques (ACINT), des images (IMINT/PHOTINT), sont apparus des bateaux dits espions, affectés à ces missions.

Si leur emploi est antérieur, c’est la guerre froide (1947-1991) qui leur donne leurs lettres de noblesse. Navires marchands et pêcheurs des deux blocs sont les premiers à être employés pour renseigner sur les mouvements maritimes de l’adversaire, infiltrer ses ports ou ses côtes ou écouter un renseignement qui peut être tactique ou stratégique, militaire ou politique. Ils sont suivis par des bâtiments de guerre ou d’État hautement spécialisés qui, à la différence des premiers, ne dissimulent pas leurs activités.

Le rôle prédominant des navires marchands

Dans la première partie de la guerre froide, alors que la flotte soviétique demeure cantonnée à ses approches, les bâtiments marchands semblent jouer un rôle central dans la collecte du renseignement. Dès 1947, les services occidentaux mobilisent leurs réseaux d’attachés navals pour traquer les bâtiments des pays communistes dont l’activité est suspecte. Leurs opérateurs radio servent manifestement le renseignement soviétique à qui ils retransmettent leurs observations. En Pologne, c’est un service basé à Gdynia, le « MORS » (1), qui forme les radios pour rapporter leurs informations à la marine et à l’armée de l’air. Les navires marchands profitent des lignes régulières pour envoyer des agents visiter les communautés nationales implantées dans le bloc capitaliste, terroir pour le recrutement. Le bateau de passagers soviétique Rossya est ainsi crédité d’avoir transporté 190 agents du NKVD vers l’Occident, dont 13 infiltrés à New York en février 1947 et 17 en juillet, et 12 autres au Mexique la même année.

En 1951, le cargo polonais Hugo Kollontaj remplit cette même fonction en Amérique du Sud, à Rio de Janeiro, Santos, Montevideo. Surnommé le « centre d’espionnage flottant en Baltique » par le journal suédois Stockholm Tinningen, le paquebot polonais Stefan Batory offre des croisières à prix avantageux et des repas fameux aux touristes capitalistes et photographie systématiquement les infrastructures des ports occidentaux, simulant au besoin des pannes. En 1951, ce sont des chalutiers de Sassnitz, port allemand en zone soviétique, qui visitent des passes peu fréquentées au sud de la Suède et du Danemark, ce qui justifiera leur arraisonnement. À l’automne de la même année, des chalutiers soviétiques étendent leurs activités de pêche vers les côtes est et sud de l’Islande à quelques nautiques de la base aérienne américaine de Keflavik. Le renseignement américain les soupçonne d’effectuer des sondages pour préparer un débarquement. L’extension de ses secteurs de pêche permet à l’URSS de mieux connaître les océans avant que sa marine ne soit en mesure de s’y déployer. Les échosondeurs et autres types de capteurs des pêcheurs fournissent une information précieuse sur le mouvement des glaces et la force des courants, sur le géomagnétisme, permettant de dresser des cartes des fonds océaniques, outils importants pour les opérations sous-marines.

Washington et Londres ne sont pas en reste. Navires marchands américains et occidentaux fréquentant des ports soviétiques, est-­européens ou asiatiques sont mobilisés et leurs équipages formés à l’observation. L’ONI (Office of Naval Intelligence), le bureau du renseignement naval américain, fournit des appareils photographiques à certains bateaux et organise un système complexe de débriefing par ses attachés à l’étranger ou ses officiers aux États-Unis. Ces rapports constituent l’une des seules sources sur les mouvements des flottes soviétique et chinoise.

Au Royaume-Uni, l’opération « Hornbeam » met à contribution les pêcheurs britanniques pour surveiller la flotte soviétique du Nord. Une prime est offerte aux équipages des chalutiers de Hull et de Grimsby, faisant de la pêche aux renseignements une activité commerciale en soi.

Lancé en 1949, le chalutier Lancer effectue ainsi un total de 45 missions d’espionnage au cours des cinq années suivantes. Lors de son premier voyage dans le cercle Arctique, il récupère le fuselage, les caméras et les films d’un appareil de reconnaissance américain accidenté.

En juin 1950, il prend dans ses filets et rapporte une torpille de combat soviétique. Les chalutiers britanniques interceptent les communications radio de la marine et de l’aviation soviétiques et photographient de très près des bâtiments soviétiques qui ne se montrent pas encore à l’étranger. Ils mettent à l’eau des kayaks pour installer des récepteurs radio le long de la péninsule de Kola, jusqu’à l’embouchure de la mer Blanche. En octobre 1950, un rapport rédigé par le chef du renseignement naval en flotte du Nord recense 65 chalutiers anglais en mer de Barents, signalant plusieurs violations des eaux soviétiques et citant le cas du « H‑42 Swanella, arraisonné dans nos eaux territoriales… [son] capitaine, qui vraisemblablement parle russe, notant tous les navires civils et militaires qui entrent ou sortent de la péninsule de Kola (2) ».

L’apparition de bâtiments de guerre spécialisés dans la collecte de renseignements

L’emploi de navires marchands est un choix d’opportunité qui se poursuit jusqu’à la fin de la guerre froide. L’OTAN dresse ainsi des listes de suspects, les « vilains », des navires marchands du Pacte de Varsovie dont la fonction principale paraît être le renseignement. Mais les navires marchands présentent le risque d’être arraisonnés, car ils ne sont pas des bâtiments d’État et leurs caractéristiques ne sont pas toujours optimales. En mer Baltique, le renseignement naval et le SIS (Secret Intelligence Service) britanniques ont besoin d’unités rapides. Ils emploient sous la couverture d’un Service britannique de protection des pêches en Baltique (British Baltic Fishery Protection Service) l’ancien commandant de la deuxième flottille de vedettes lance-­torpilles de la Kriegsmarine, le Kapitänleutnant Hans-­Helmut Klose, à qui l’on confie deux anciens S‑Boats, numérotés S‑130 et S‑208, renforcés par deux autres vedettes, les Storm Gull et Silver Gull. Outre l’observation de la marine soviétique, Klose est chargé d’infiltrer des agents sur les côtes polonaises et baltes pour soutenir une sanglante résistance à la mainmise communiste. Mais les traîtres britanniques Kim Philby et Anthony Blunt permettent à l’URSS de capturer tous les agents débarqués.

À partir de 1949, des destroyers et des sous-­marins américains sont spécialement équipés pour effectuer des missions de surveillance électronique, les premiers en Méditerranée puis en Asie, et les seconds, par nature plus discrets, le long des côtes soviétiques. En mai 1948, l’USS Sea Dog (SS‑401) effectue une première mission sur la côte sibérienne. Les interceptions radio et les fréquences utilisées permettent de localiser des bases aériennes. En août 1949, les sous-­marins USS Cochino et USS Tuck longent la péninsule de Kola pour déterminer si l’URSS a fait exploser une bombe atomique. Le premier sombre après un accident de batterie, Moscou dénonçant des « activités suspectes ». En décembre 1950, l’USS Besugo (SS‑321) commence à patrouiller dans le détroit de La Pérouse pour surveiller l’activité soviétique au large de Vladivostok.

Pour contrer la menace représentée par les sous-­marins lance-­missiles nucléaires américains Polaris et les porte-­avions porteurs de l’arme nucléaire, la marine soviétique a besoin de plates-­formes affectées exclusivement à la reconnaissance. Outre l’importante flotte de pêche qui assure l’apport nutritionnel en protéines du peuple soviétique tout en renseignant sur les activités de l’OTAN, Moscou se dote de ses premiers bâtiments spécialisés qui portent les couleurs de la marine de guerre. Vingt-­neuf chalutiers sont ainsi convertis, de 1954 à 1962.

Pour les États-Unis, le besoin est différent. La flotte de surface soviétique est encore absente des océans. C’est pour l’interception des communications le long des côtes adverses que Washington a besoin de plates-­formes spécialisées. Quand, en 1961, le secrétaire à la Défense, Robert McNamara, ordonne au secrétaire à la Marine d’intensifier la collecte de renseignements d’origine électromagnétique (SIGINT) sur les activités soviéto-­cubaines, l’US Navy et la NSA concluent un accord portant sur la transformation d’un bâtiment pour cette mission, l’USS Oxford (AGTR‑1). Ses interceptions révèlent que l’armée cubaine dispose d’une quantité considérable de matériels soviétiques, dont des signatures sont enregistrées. Les techniciens de l’Oxford notent « les efforts concertés faits par des pilotes et des contrôleurs aériens originaires des pays du bloc de l’Est pour s’exprimer entièrement en espagnol ; toutefois, entre eux, ils ont occasionnellement recours à leur langue maternelle… ». Le doute n’est plus permis. Les militaires soviétiques sont à Cuba, et en nombre. Six autres bâtiments sont transformés : le Georgetown (AGTR‑2), le Jamestown (AGTR‑3), le Belmont (AGTR‑4), le Liberty (AGTR‑5), auxquels s’ajoutent les navires de soutien Pvt. Jose Valdez (T‑AG‑169) et Sgt. Joseph Muller (T‑AG‑171).

Au Vietnam en 1963-1964, Robert McNamara ordonne à des destroyers modifiés de collecter du renseignement SIGINT pour soutenir des raids nocturnes contre la côte nord-­vietnamienne, raids attribuables au Sud-­Vietnam. Baptisée « Desoto », cette opération conduit le Nord-Vietnam à attaquer un destroyer américain dans le golfe de Tonkin. Washington répond par un ultimatum en cas de récidive. De faux échos radars, combinés à la mauvaise traduction d’un message nord-­vietnamien, font croire à une seconde attaque, ce qui déclenche l’engagement massif des États-Unis dans la guerre du Vietnam. Les États-Unis recourent au soutien tactique du SIGINT naval, mais les résultats sont mitigés. L’USS Oxford (AGTR‑1) arrive à Subic Bay au mois de mai 1965, suivi peu après par l’USS Jamestown (AGTR‑3) puis par l’USS Banner (AGER‑1) en 1966. Si le SIGINT contribue au succès de l’opération « Market Times » pour stopper le flux maritime des agents du Viêt-Cong, le Jamestown et l’Oxford se trouvent trop au sud pour offrir du SIGINT quand l’offensive du Têt débute en 1968, convainquant les États-Unis que la victoire militaire est impossible.

L’URSS poursuit le développement de sa flotte de bâtiments de reconnaissance pour marquer les forces navales de « l’ennemi probable ». Il accompagne celui d’une marine hauturière qui effectue son premier exercice global en 1970 (Okean). Déplaçant 1 200 t, les quatre bâtiments collecteurs de renseignements (MRZK) Projet 393A sont convertis à partir de 1965. Ils sont aussitôt suivis par deux autres conversions – trois bâtiments de moyen tonnage (SRZK) Projet 850 (1965-1966) ; neuf petites unités du Projet 861M (SRZK) – et six constructions neuves. Avec un déplacement de 4 300 t, ces six grands bâtiments collecteurs de renseignements (BRZK) Projet 394B (1970-1972) dérivés de chalutiers réfrigérés ont une autonomie de 100 jours pour une distance franchissable de 13 000 nautiques.

Les collecteurs de renseignements soviétiques prennent leurs habitudes en Méditerranée à partir de 1962, en mer de Chine du Sud avec l’intervention des États-Unis au Vietnam en 1964, et au large des bases stratégiques américaines, à Hawaii et sur les côtes est et ouest. Commandant le Vertikal du Projet 393A, Yuri Berkov décrit les missions polyvalentes à la fois anti-porte-avions et anti-sous-marins stratégiques de son bâtiment : « Ma première patrouille était à la fin du mois d’octobre [1966]. Notre mission était d’observer un exercice de l’OTAN au milieu de l’Atlantique. Notre d’unité d’interception radio devait détecter les signaux provenant des stations côtières (la plupart norvégiennes). En Atlantique nord, nous cherchions à intercepter les communications radio de l’OTAN à destination des sous-marins. Nous tentions d’établir la position des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins américains. »

Après un carénage, Berkov retourne en Atlantique en mars 1967 pour observer un autre exercice OTAN : « J’ai détecté le porte-avions anti-sous-marin américain Essex. Ma nouvelle antenne m’a bien aidé. Nous avons approché du groupe. Il se composait de sept bâtiments. » Berkov, qui avait déjà rencontré l’un des destroyers américains lors d’une précédente mission, sympathise avec ses adversaires : « Nous leur avons offert de la vodka et des cigarettes Belomor et ils nous ont donné de la bière, des conserves d’ananas et des magazines Playboy… Nous avons observé le porte-avions pendant une semaine, cherchant à comprendre comment leurs avions Tracker pouvaient détecter nos sous-marins. » En décembre, Berkov reçoit l’ordre de croiser devant la base stratégique anglo-américaine d’Holly Loch, en Écosse, pour surveiller les entrées et les sorties de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins en utilisant un senseur thermique qui repère leurs sillages.

Dans certains cas, la présence du bateau espion lève les malentendus. Durant la guerre des Six Jours en 1967, le secrétaire à la Défense américain Robert McNamara se félicite de la présence d’un collecteur de renseignements soviétique au moment où Nasser et Hussein de Jordanie accusent les États-Unis de bombarder les forces égyptiennes : « Il était absolument essentiel [que l’URSS] sache que nous n’avions pas attaqué les Égyptiens. »

Liberty, Pueblo et question de la sécurité du bateau espion

Deux incidents forcent Washington à remettre en question l’emploi de bateaux espions. Le 8 juin 1967, l’USS Liberty, un bâtiment collecteur de renseignements qui suit la guerre israélo-égyptienne, est attaqué et gravement endommagé par l’aviation et des vedettes lance-torpilles israéliennes. Trente-neuf membres d’équipage périssent. Israël affirme avoir confondu le navire américain avec un transport égyptien, mais beaucoup de survivants rejettent cette explication qui semble pourtant la plus probable, Tel-Aviv n’ayant aucune raison de s’en prendre à son principal soutien qu’elle vient juste d’informer sur la suite de sa campagne militaire.

Après l’incident du Liberty, la marine américaine installe des mitrailleuses sur ses collecteurs de renseignements, une mesure très insuffisante. Le 11 janvier 1968, le Pueblo quitte le Japon sans escorte pour une mission sur les côtes coréennes. Les avertissements de Pyongyang à l’endroit des « bâtiments espions » sont ignorés et, douze jours plus tard, il est encerclé par des canonnières nord-coréennes qui ouvrent le feu alors qu’il tente de s’enfuir, causant la mort d’un matelot. Le commandant Lloyd Blucher choisit de se rendre plutôt que d’entraîner ses hommes vers une mort certaine dans les eaux glacées. Le président Johnson refuse les options militaires et accepte de négocier une libération, qui intervient en décembre 1969.

Les Soviétiques sont pour leur part plus prudents sur le positionnement de leurs collecteurs de renseignements et ceux-ci sont mieux armés. Pour les missions d’écoute et d’interception (COMINT, SIGINT) les États-Unis vont désormais préférer l’emploi de sous-marins, plus discrets, même s’ils ne renoncent pas à l’emploi de bateaux espions, comme le prouvent leurs opérations de suivi des essais de missiles balistiques soviétiques et celles de renseignement acoustique au plus près des côtes soviétiques.

Trajectographie

Lancées sans préavis, les opérations américaines « Pony Express » sont destinées à observer les trajectoires des missiles balistiques soviétiques tirés depuis la partie européenne de l’URSS vers la péninsule du Kamtchatka. Quand des messages indiquent des préparatifs dans les polygones de tir de Kapustin Yar, de Shary, de Shagan et de Plesetsk, tous situés dans l’ouest de l’Union soviétique, les États-Unis mobilisent deux anciens transports de troupes, l’USNS Vandenberg et l’USNS Arnold, convertis en navires de surveillance et dotés de grandes antennes reliées à un radar bande C à haute résolution et à longue portée capable de détecter des cibles éloignées. Sous la protection de chasseurs bombardiers F‑4 Phantom déployés sur la base avancée de Shemya, dans les Aléoutiennes, les deux bâtiments s’approchent jusqu’à 20 nautiques des côtes du Kamtchatka pour observer la rentrée dans l’atmosphère et la trajectoire finale des missiles soviétiques, afin de déterminer entre autres le nombre de têtes. Deux destroyers d’escorte modifiés déploient un grand filet destiné à recueillir des débris au beau milieu d’une flottille russe de bâtiments de mesures. À partir de 1970, les classes soviétiques Primorye et Balzam sont mises à contribution pour surveiller les essais de missiles américains dans le Pacifique.

Écoute acoustique

Alors que les Soviétiques construisent des bâtiments collecteurs de renseignements qui traquent aussi bien les sous-marins que les bâtiments de surface, les États-Unis se dotent dans les années 1980 de 18 navires de surveillance océaniques dont la seule mission est de collecter des données acoustiques pour compléter les réseaux d’hydrophones SOSUS mouillés dans l’Atlantique et dans le Pacifique depuis 1956 et 1958.

Les T‑AGOS, le T indiquant un statut civil, appuient la lutte anti-sous-marine. Les données sont collectées à l’aide du système SURTASS (Surveillance Towed Array Sensor System) composé de dispositifs d’écoute et d’équipements électroniques qui transmettent les données acoustiques par satellite à des stations à terre pour analyse. Entre 1984 et 1990, les États-Unis prennent livraison de 18 unités de la classe Stalwart, qui seront basées sur les deux côtes Atlantique et Pacifique au service des cinq flottes. Ces bâtiments mènent des activités risquées à l’ouvert des bases sous-marines soviétiques, exposés aux icebergs, au mauvais temps ou aux requins qui attaquent l’antenne remorquée. Le programme SURTASS est dirigé depuis San Diego. La fusion des renseignements multicapteurs et leur recoupement permet d’établir une tenue de situation. Du côté soviétique, les flottes de bâtiments océanographiques, aussi bien militaires (AGOR) que civils (AMGS), participent aussi à l’effort de surveillance et au brouillage du système SOSUS américain.

Les États-Unis et l’URSS ne sont pas les seuls pays à employer des bâtiments espions pendant la guerre froide. Des marines du Pacte de Varsovie, de l’OTAN, ou de pays neutres déploient des bâtiments pour collecter aussi bien des informations tactiques que des informations stratégiques. Parmi ces plates-­formes, on trouve le Berry français, l’Orion suédois et le Marjata norvégien, qui suivent plus particulièrement les activités de la marine soviétique dans ses zones d’exercices.

Notes

(1) Morska Obsluga Radiowa Statkow.

(2) Les citations sont extraites de l’ouvrage Guerre froide et espionnage naval, Nouveau Monde Éditions, Paris, 2011 (Peter A. Huchthausen, Alexandre Sheldon-Duplaix).

Légende de la photo ci-dessus : Un sous-marin de classe Balao, semblable à l’USS Cochino qui effectua des missions de relevés radiologiques au large de l’URSS. (© US Navy)

Article paru dans la revue DSI n°139, « Face à la Russie, la mutation des forces finlandaises », janvier-février 2019.
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