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Le Geospatial Intelligence français quels enjeux et défis aujourd’hui ?

Le Geospatial Intelligence (GEOINT) apparaît durant les années 1990 aux États-Unis. Son essor est lié à plusieurs décennies de progrès technologiques en matière d’imagerie satellite, d’avancée doctrinale et d’expériences opérationnelles de la guerre du Koweït (1990-1991) à celle d’Afghanistan (2001-2015).

En tenant compte non seulement de l’imagerie spatiale, mais aussi de toutes les autres formes de données, le GEOINT est le résultat de combinaisons d’étapes, de la collecte d’informations à l’analyse de celles-ci, au profit de la décision à partir d’un éventail de données de plus en plus diversifiées. Il s’est imposé comme un secteur d’activité central dans les armées modernes. L’armée française en fait partie et son expérience en la matière est reconnue comme une référence mondiale (1). Quels sont les enjeux et les défis en cours pour le GEOINT français aujourd’hui ?

Le GEOINT français, un domaine d’ACTIVITÉ en renouvellement depuis 2015

Le développement du GEOINT français résulte de plusieurs conditions réunies depuis des décennies : la maîtrise des technologies de l’information et de la communication engagée depuis les années 1990, l’usage croissant de satellites (observation, navigation, télécommunications), l’accélération du cycle de décision (observation, orientation, décision et action), la place grandissante de la géopolitique à des fins de décision, le passage de certaines unités de géographie de défense dans le domaine du renseignement. Ces conditions apparaissent dans tous les États qui se sont dotés de capacités GEOINT, comme les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-­Uni, mais aussi la France. Si l’essor du GEOINT américain s’est accentué à partir des années 1990, il faut attendre le milieu des années 2010 pour distinguer une telle dynamique en France dans le domaine du renseignement. En particulier, le Centre de renseignement géospatial interarmées, créé à la Direction du renseignement militaire en 2015, constitue la première unité consacrée à cette spécialisation militaire (2).

Qu’est-ce que le GEOINT et quelles en sont les spécificités françaises ? Les premiers éléments de définition du GEOINT nous parviennent de la National Geospatial Agency (NGA) américaine, l’une des 16 agences de renseignement, consacrée uniquement au renseignement géospatial. Dans le contexte de la Révolution dans les affaires militaires, consistant à utiliser les nouvelles technologies de l’information et de la communication dans l’ensemble des activités militaires, à partir de 1995, se sont imposés les concepts d’information dominance, dont fait partie la connaissance géographique, et le GEOINT, lié au geospatial dominance, qui permet d’acquérir des analyses à partir de l’exploitation et de la fusion d’informations et de l’imagerie spatiale. Ces concepts conduisent à l’idée que la géographie est un des moyens d’atteindre la supériorité informationnelle sur des objets ou des acteurs tout en suivant leur localisation en temps réel. Cette information est donc géolocalisée à partir de la géographie physique et des données humaines en s’inspirant des technologies de la surveillance et du raisonnement géopolitique. Toutes les approches de la géographie académique sont envisagées avec l’apport du temps court/long, de la combinaison de différents supports d’information, de l’idéal prédictif qui offre la possibilité de l’anticipation. L’analyse géopolitique, en fin de cycle d’exploitation, occupe une place essentielle pour produire un résultat synthétique sur une question donnée à partir d’une représentation cartographique lisible. Dans la doctrine présentée en 2012, la NGA définit le GEOINT comme « l’exploitation et l’analyse de l’imagerie et de l’information géospatiale pour décrire, visualiser les facteurs physiques et les activités géolocalisées sur la Terre » pour des missions de défense et pour l’action diplomatique dans le cadre des négociations internationales au profit de la police, de la communauté du renseignement et de la sécurité nationale (3).

Le GEOINT français s’est inspiré de cette pensée américaine, mais s’est aussi distingué par des savoir-­faire spécifiques issus de sa propre culture militaire. Il n’existe pas encore de doctrine GEOINT dans l’armée française, mais sa pratique permet de dégager plusieurs tendances. Tout d’abord, le GEOINT, maladroitement traduit par renseignement géospatial, intègre un processus de fusion de données géolocalisées et multisources (ou multi-­Int). Il s’appuie sur la cartographie traditionnelle et numérique, les sciences géodésiques, les systèmes d’information géographique, l’imagerie spatiale, les données liées à chaque milieu physique (aéronautique, terrestre, maritime) et l’analyse géopolitique. Il combine ensuite toutes les sources du renseignement (humain, électromagnétique, cyber, source ouverte, géospatial et informatique) à partir de tous les capteurs utilisables (drones, satellites, senseurs divers). Cette fusion de données constitue un renseignement à très haute valeur ajoutée grâce à une précision inégalée et à un ajustement permanent à des échelles fines de l’information avec l’objectif de produire des analyses prédictives. Alors que l’imagerie spatiale était une des sources du renseignement, la conception actuelle du GEOINT la place comme une discipline globale à la croisée de toutes les approches du renseignement. Elle repose à la fois sur les derniers progrès technologiques et sur des raisonnements critiques pour répondre aux besoins des décideurs politico-­militaires et des commandements sur les théâtres d’opérations. De ce fait, l’armée française doit faire face à de nouveaux enjeux et défis.

Maintenir des capacités GEOINT : un enjeu géopolitique

Le premier et principal enjeu est de maintenir une capacité GEOINT toujours performante dans un environnement plus concurrentiel dans ce domaine. En effet, d’autres États dans le monde se dotent de systèmes de renseignement reposant sur la géolocalisation et le multi-­Int ou les modernisent. Trois groupes d’États se distinguent dans ce domaine. Le premier se compose des États-Unis et de leurs alliés du traité UKUSA de 1946 (Australie, Royaume-­Uni, Nouvelle-­Zélande, Canada) ainsi que de l’Alliance atlantique, qui dispose d’une structure GEOINT (le Nato Intelligence Fusion Centre créé en 2005 et opérationnel en 2007) mise au service des États membres comme l’Allemagne (qui dispose aussi de ses structures GEOINT nationales).

Le deuxième groupe concerne les États dont le GEOINT occupe une place croissante dans le renseignement. Selon les informations disponibles, il intègre l’Inde, la France, Israël, le Japon et certains États du Golfe (Qatar, EAU). Au Japon, par exemple, si aucune doctrine n’est officiellement adoptée, les capacités relatives à l’acquisition du GEOINT se renforcent depuis 2015 par des accords de formation conclus avec plusieurs États et avec de nouveaux moyens satellitaires engagés au profit du renseignement géospatial et de la détection des systèmes de détection antimissiles. En Inde, cette dynamique d’équipement et d’application s’accélère depuis le début des années 2010. Dans la continuité du partenariat stratégique entre le pays et les États-Unis en 2005, les premières conférences nationales consacrées au GEOINT, sur le modèle de l’USGIF (4), sont apparues en 2007. La nouvelle orientation stratégique du pays liée à la sécurité maritime face à la piraterie et au terrorisme explique cet essor au lendemain des attentats de Mumbai du 20 novembre 2008.

Un troisième groupe d’États réunit la Chine et la Russie, qui occupent une place croissante dans la géopolitique mondiale. Celles-ci entrent en compétition depuis plusieurs années avec les États-Unis et leurs alliés pour la domination informationnelle. La Chine dispose de tous les moyens pour en être équipée. Le deuxième département de l’État-major général de l’Armée populaire de libération collecte et fusionne des informations propres au renseignement humain, aux sources ouvertes, aux écoutes électromagnétiques et à l’imagerie spatiale. Sa stratégie spatiale renforce le nombre et la fonction des capteurs satellitaires. Depuis 2012, la constellation Beidou offre des capacités de géolocalisation pour le territoire chinois et les zones limitrophes (5). Le 32e satellite Beidou‑2 (2e génération) a été lancé le 10 juillet 2018, tandis que huit satellites de 3e génération sont déjà placés en orbite. Son empreinte demeure régionale en 2018, mais devrait couvrir le monde pour 2020. Ses capacités opérationnelles augmentent progressivement et laissent penser qu’il y aura une forte concurrence pour le leadership informationnel en Asie orientale dans les prochaines années.

Une course à l’équipement stratégique apparaît ainsi dans le domaine GEOINT. Le véritable enjeu pour les États est d’atteindre le niveau d’autonomie informationnelle pour éviter de dépendre d’une autre puissance. Pour se maintenir au rang de puissance mondiale, la France doit constamment adapter les capacités technologiques de ses armées. La loi de programmation militaire actuelle prévoit de nouveaux équipements pour y répondre : programme européen d’imagerie spatiale MUSIS (deux nouveaux satellites d’observation à très haute résolution à partir de 2019), programme CERES (trois satellites d’écoute électromagnétique spatiale à partir de 2020), nouveaux drones (deux systèmes de drones Reaper en 2019, cinq drones Patroller pour l’observation aérienne en 2030), nouveau bâtiment léger de surveillance et de recueil de renseignement pour les écoutes en 2025, trois avions Falcon pour 2025 dans le cadre du programme CUGE (Capacité Universelle de Guerre Électronique), deux avions légers de surveillance et de reconnaissance Beechcraft King Air 350 (huit en 2030), nouveau système d’optimisation du renseignement interarmées (Soria), prévu pour 2025, afin de favoriser la fusion et le traitement des informations collectées sur les théâtres d’opérations. Ces nouveaux moyens techniques permettent de répondre au besoin de capacités, mais ne constituent qu’une approche technique. D’autres défis doivent aussi être pris en compte.

Les défis d’une discipline nouvelle comme science d’information géospatiale

En 2018, les évolutions liées au GEOINT se sont accélérées, faisant apparaître de nouveaux défis en raison à la fois des besoins croissants d’informations des décideurs et des nouvelles capacités des technologies numériques. Le premier défi concerne les contraintes posées par la croissance des flux de données de tout type (le big data) et la recherche de solutions pour leur traitement, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA). L’Établissement géographique interarmées français pouvait disposer de 120 images satellites par jour au début des années 2010. Il devrait en recevoir 650 en 2021 grâce aux nouveaux satellites MUSIS. Il faudrait aussi ajouter l’afflux de données des autres capteurs aéroterrestres. Cette multiplication des données est source de nouvelles charges de travail pour les recueillir, les sélectionner, les analyser et les diffuser. Elle provoque aussi la saturation des réseaux de communication qui doivent être réorganisés et modernisés, parfois externalisés, pour éviter l’effet de saturation, conduisant aussi à adapter leur sécurisation. Cette nouvelle tendance tend à poser la question du rapport entre le GEOINT et l’IA qui constitue un secteur hautement stratégique tant dans le domaine de la recherche et du développement que pour les applications civiles et militaires.

Par définition, l’IA consiste à déléguer à une machine une partie des capacités humaines pour assurer certaines fonctions ou prises de décisions. Les récents progrès permettent aussi à la machine d’apprendre par elle-­même et de devenir plus performante par sa capacité à assimiler les informations géolocalisées. Cette capacité à l’apprentissage de la machine donne de nouvelles possibilités dans tous les domaines d’activité comme la reconnaissance des signaux faibles, la détection de mobilités sur les images satellitaires, les réseaux sociaux, etc. Outre la puissance de calcul et la masse de données plus importante, l’IA apporte surtout la détection de changement dans la surveillance d’un objet, telle une application qui identifierait les mouvements des navires de guerre dans un port ou ceux des avions de combat sur une base militaire à partir d’une série d’images satellites à différentes périodes. L’automatisation de la détection du changement contribue à appréhender le GEOINT différemment, ne serait-ce que pour le rythme de résultats plus élevé. Le champ d’application apparaît, en conséquence, très étendu, avec des possibilités d’analyse complètement novatrices, telle la visualisation en réalité virtuelle des objets identifiés à partir des images de drones et de satellites. La NGA en a fait l’une de ses priorités depuis 2017 en créant un Bureau d’automatisation qui travaille sur l’amélioration de la productivité, l’interface utilisateur et la visualisation. En France, en mars 2018, étaient annoncés le plan amont « Man Machine Teaming », mis en place et dirigé par la Direction générale de l’armement, pour une durée de trois ans, pour développer les technologies d’IA nécessaires à l’aviation de combat (avec Thales et Dassault) et la création de l’Agence de l’innovation de défense comprenant une équipe de 50 experts en IA. Cette impulsion doit permettre de développer un futur système aérien cognitif, des capteurs intelligents et un nouveau système de fusion de données pour les Rafale et les drones. Parallèlement, certains services de renseignement organisent leur propre stratégie de développement. La Direction du renseignement militaire a lancé le programme Artemis en novembre 2017, sous la tutelle de la DGA, pour coordonner les start-up spécialisées dans l’IA comme Pertimm (moteur de recherche), EarthCube (GEOINT-IA) et CLS (localisation de balises) (6). Son objectif est de disposer d’une autonomie fonctionnelle au début des années 2020. La Direction générale de sécurité extérieure proposait en octobre 2018 un hackathon réunissant des start-up, au profit de sa direction technique. Ces deux initiatives s’appuient sur la reconnaissance d’images, la fusion de données multisources, la cartographie des réseaux informatiques et l’analyse prédictive.

La mise en œuvre de l’IA pour le GEOINT produit des évolutions structurelles profondes. Elle conduit à réorganiser certaines activités de sorte que la période actuelle est celle de la transition vers une nouvelle étape d’emploi du GEOINT. De nouveaux produits sont élaborés plus rapidement avec des analyses plus approfondies et avec un objectif de prédiction dans l’analyse devenu possible de manière scientifique. Mais son emploi conduit aussi à repenser les conditions de stockage de ces importants volumes de données et la sécurité des systèmes, à redéfinir les normes pour rendre cohérents les systèmes entre eux, à réorganiser le processus de validation des résultats produits. Les défis apparaissent encore nombreux. En somme, le GEOINT entre actuellement dans une ère nouvelle de son développement.

Le deuxième défi porte sur la qualité de la production scientifique qui doit être menée en temps réel, notamment celle de la représentation cartographique, dite aussi « visualisation ». Celle-ci constitue un message, source d’autorité, comme un outil de persuasion et de communication. Dans un contexte d’accroissement des flux d’informations brutes, la sélection et la représentation des données se révèlent encore plus complexes. Comme le rappelait Vincent Desportes, dans Comprendre la guerre (2007), l’activité militaire est d’abord un acte de communication dont les professionnels et l’opinion publique redécouvrent toute la dimension. La qualité de la sémiologie cartographique doit donc apparaître comme un axe essentiel de la réflexion sur le développement du GEOINT. Or les réflexions en ingénierie apportées à ce champ de la conception apparaissent encore très marginales. Depuis 2015, seule la NGA considère la « visualisation des données » comme l’un des huit piliers d’innovation et d’évolution de la pratique du GEOINT. Les effets de cette réflexion se distinguent non seulement dans les produits de l’Agence, mais aussi dans la modernisation des techniques de visualisation de ses alliés outre-Atlantique.

Le troisième défi porte sur la formation du personnel. Le GEOINT suppose l’adoption d’une nouvelle culture organisationnelle et analytique par des personnels de haut niveau. Il constitue un nouveau secteur d’activités professionnelles demandant le développement de compétences et de savoir-­faire adaptés à la pratique de nouveaux outils comme à de nouvelles exigences d’information. Or, en dehors des filières d’ingénierie, les formations spécialisées en sciences humaines au sein de l’Université sont rares, voire inexistantes comme en France. L’apprentissage des concepts et des fondements de l’analyse géopolitique, le plus souvent sous-­estimé dans la pratique du GEOINT, doit conduire à un niveau de connaissances et d’esprit critique à forte valeur ajoutée (master/doctorat). Cette question amène à s’interroger non seulement sur les usages du GEOINT, qui varient nécessairement selon les stratégies des acteurs dans un environnement évolutif, mais aussi sur les liens entre les armées et les universités. Ceux-ci sont essentiels pour assurer la pérennité du GEOINT, comme l’atteste déjà le modèle américain, favorisant des passerelles étroites entre le système universitaire et la NGA. Cette capacité à créer des formations de niveau master en la matière est liée à la reconnaissance du GEOINT comme une discipline à part entière, ce qui n’est pas le cas dans les États européens comme la France. Cette discipline totale, qui associe géographie (dont la géographie humaine), sciences de la Terre, information, ingénierie et visualisation, nécessite à la fois une faculté de raisonnement et de connaissance (géopolitique) et une capacité d’utilisation d’outils technologiques en évolution permanente (SIG, télédétection, gestion de base de données). Au même titre que le développement de l’informatique dans les années 1950, le GEOINT commence à s’imposer comme une science de l’information géospatiale avec ses nouveaux métiers.

Au final, le geospatial intelligence, apparu aux États-Unis dans les années 1990, s’impose désormais comme une science globale qui place le raisonnement géographique et géopolitique au cœur de l’emploi de ces technologies avancées. Le processus de fusion d’informations géolocalisées multisources est devenu central au sein du renseignement, mais aussi bien au-­delà dans le domaine civil, et incontournable pour les États aspirant à devenir ou à redevenir des puissances mondiales. 

* Il est l’auteur, entre autres, de La France devant la conscription 1914-1922 (Economica, 2001), La géographie militaire française 1871-1939 (Economica, 2002), Géographie militaire (Ellipses, coll. « Carrefour », 2006), Géographie militaire et géostratégie, enjeux et crises du monde contemporain (2015, 2e éd.). Il est le fondateur et directeur du séminaire « Géographie de défense » à l’École normale supérieure de Paris dont le thème en 2018-2019 est « Géographie, GEOINT et intelligence artificielle ».

Notes

(1) Ses origines pourraient même déjà apparaître durant la Première Guerre mondiale lorsque des cartes topographiques du Service géographique des armées et les photographies aériennes de reconnaissance sont associées sur un même support visuel.

(2) Jean-Philippe Morisseau, « Les défis du GEOINT français », Défense & Sécurité Internationale, no 133, janvier-février 2018 p. 92-97.

(3) National Geospatial Intelligence Agency, Geospatial Intelligence in Joint Operations, Joint Publication 2-03, octobre 2012, juillet 2017.

(4) United States Geospatial Intelligence Foundation.

(5) Entre 2006 et 2015, un programme de 29 satellites d’observation (optique et radar), avec une résolution d’un à dix mètres, permet de couvrir les zones d’intérêt militaire terrestres et maritimes.

(6) « La DRM et la DGSE se lancent dans l’IA, chacune dans leur coin », Intelligence Online, no 815, 10 octobre 2018, p. 4.

(7) On recensait, en 2015, 63 départements de géographie (sur 180) qui présentent un module consacré au GEOINT et au moins 13 masters spécialisés dans les universités américaines, qui s’ajoutent au collège de la NGA.

Légende de la photo en première page : Le renseignement géospatial a un intérêt direct en matière de ciblage, mais aussi d’évaluation des dommages, lors d’une attaque comme d’une catastrophe naturelle (ici, des inondations en Virginie). (© NGA)

Article paru dans la revue DSI hors-série n°63, « Renseignement militaire : Savoir pour vaincre », décembre 2018 – janvier 2019.

À propos de l'auteur

Philippe Boulanger

Professeur à l'Institut Français de Géopolotique (université de Paris-VIII Vincennes Saint-Denis) et auteur de Géographie militaire et géostratégie (Armand Colin, 2015).

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