Par Yohann Michel, chercheur analyste à l’International Institute for Strategic Studies
Lorsque Marc Chassillan écrit un article tel que celui-ci, on se doit de prendre le temps de la réflexion. Malheureusement trop de lecteurs de titre ont rapidement réagi pour saluer un « « expert » n’y connaissant rien ». Le ridicule de cette accusation n’aura heureusement pas échappé à tout le monde, tant l’auteur est reconnu pour de nombreux ouvrages, ainsi qu’une carrière dont bien peu des observateurs peuvent se targuer.
Si Marc Chassillan remet en question l’intérêt, pour la France, de disposer de régiments de chars de combat, il faut nécessairement prendre les arguments au sérieux. Il met les pieds dans le plat en proposant ni plus ni moins que l’abandon d’une catégorie de véhicules sur lesquels il est bel et bien l’un des rares spécialistes reconnus en France.
Se détachant de la majorité des habituels critiques des Lois de programmation militaire (LPM), il ne propose pas le retrait de l’arme des autres (qui du porte-avions, qui de la dissuasion nucléaire… ou de son volet aérien… ou encore l’ALAT en passant par la Légion étrangère) : Marc Chassillan a le courage intellectuel de proposer la fin de l’arme à laquelle il a consacré une partie de sa vie et de nombreux ouvrages et études.
Nouvelle artillerie spéciale
L’idée d’une force de frappe hypersonique qualifiée ici de « super-artillerie à très longue portée » ne manque pas d’intérêt. Si la guerre en Ukraine a bien montrée les performances « étonnantes » des roquettes guidées M31 tirés par les HIMARS, il ne s’agit pas de se méprendre quant à l’origine de leur efficacité. Celle-ci est décuplée par plusieurs facteurs : la forte centralisation du commandement et du contrôle des forces armées russes (ou en tous cas de sa forte centralisation physique). L’absence de principe de subsidiarité renforçant d’autant plus l’impact de frappes de décapitations ; certaines vétustés de la logistique russe multipliant par ailleurs le nombre de cibles intéressantes aux artilleurs ukrainiens.
Pour pouvoir frapper les regroupements ennemis, ils doivent préalablement exister. Sans la constitution de points de résistance suffisamment consistants, la concentration des forces adverses n’est pas acquise. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle aucune des puissances citées par Marc Chassillan ne semble renoncer aux chars de batailles. Cette « salve massive paralysante » n’est pas la seule corde à l’arc de ces puissances et elles font bien. La supériorité écrasante russe en capacité de frappes à longue distance (aérienne comme terrestre, Kinzhal, Kalibr ou autres), n’aura permis à la Russie de défaire rapidement l’Ukraine (ni de la dissuader de mener une politique étrangère souveraine). La dispersion des moyens restera à la disposition de nos adversaires. La campagne de frappe russe contre le secteur électrique ukrainien montre les limites des capacités de celle-ci. Les déboires des campagnes de frappes russes ne sont pas uniquement le reflet de la seule médiocrité de l’appareil militaire de Moscou. Une question d’échelle, de volume ou de précision ? S’il est douteux que la France parvienne un jour à se doter de stocks de missiles à ce point supérieur en nombre aux stocks russes, souvenons-nous des limites de la campagne de Shock and awe, qui n’aura pas permis à elle seule de faire tomber le régime irakien. Pas plus d’ailleurs que les frappes de la coalition n’auront fait reculer les forces serbes du Kosovo. Dans les deux cas, les chars occidentaux seront à la tête de la partie terrestre des opérations, ou au moins de leur menace, seule à même d’exploiter la supériorité militaire occidentale. Les frappes de précisions préparent ou accompagnent les opérations au sol, qui ne sont malgré tout pas des promenades de santé.
La paralysie à distance de l’adversaire, dans l’hypothèse où elle serait possible, devrait encore pouvoir être exploitée. Celle-ci ne sera jamais que momentanée et fera place à l’adaptation. Tous nos adversaires ne nous feront pas toujours la grâce d’abandonner le combat à chaque fois que les dommages que nous leur infligerons nous sembleront insupportables. Les frappes conventionnelles, théoriquement plus employables, ont des limites que les armes nucléaires n’ont pas.
Suite à l’analyse de graves lacunes dans les forces armées de certains pays de l’Alliance atlantique (pays qui pâliraient de jalousie si on leur expliquait les limites d’un outil blindé de 200 chars de bataille… avec « seulement » 60 de réellement disponibles), un observateur non européen demandait simplement « pourquoi ne pas alors changer votre armée de terre tout entière en silos de missiles à la disposition de l’Alliance ? » L’officier européen s’égara alors tout d’abord dans quelques explications simples : réactions aux catastrophes naturelles, protections de territoires outre-mer, maintien de la paix… avant de rappeler que la transformation d’une partie de son armée en force de lance-roquettes multiples HIMARS couterait une fortune, aspirerait bien des ressources, nécessiterait des cadres particulièrement difficiles à recruter, et ne permettait de se doter que d’un nombre de missiles limités. L’entièreté de cette force se limiterait alors à une salve unique d’une centaine de missiles. Même si, comme dans l’article de Marc Chassillan, leur nombre était portée à 500 par la France, ce volume resterait insuffisant. L’efficacité de ces missiles serait sans doute fort appréciable pour l’Alliance (si l’adversaire avait la bonté de déclencher directement un conflit direct légitimant l’emploi de ces armes), mais laisserait alors notre pays « winchester » pour le reste du conflit. Ces missiles sont généralement particulièrement couteux, leur stock sera donc limité. Leur production est également longue et complexe, sensible aux ruptures d’approvisionnement en matière premières rares : la reconstitution des stocks, en cours de conflit, particulièrement difficile.
L’idée n’est pas de dire que ces missiles n’auraient pas d’intérêt, mais on ne peut limiter nos forces terrestres à ceux-ci. Disposer d’armements de précision pour agir sous le seuil nucléaire est appréciable, mais il y a des océans sous ce seuil nucléaire. Un stock de 500 missiles ne permettra jamais que de détruire 500 cibles. Combien de cibles ont ainsi été détruite en Ukraine sans faire plier ce pays ? La Libye ? La Serbie ? L’Irak ? Combien pariez-vous qu’il faudrait de missiles pour faire plier la Russie ou la Chine ? Doter l’armée de terre d’une nouvelle arme stratégique (bien plus intéressante que les missiles Hadès ou Pluton) ne manque pas d’intérêt, mais nos forces armées ne peuvent se limiter à une succession de capacités de dissuasion. L’acquisition d’une capacité différenciante de plus dans les armées françaises, se faisant au prix de l’abandon d’une capacité permettant la cohérence de la force terrestre, me semble être un prix trop élevé à payer s’il faut opposer l’un à l’autre.
La France doit pouvoir s’engager en premier, dans les airs et sur mer… mais aussi à terre.
Pour être crédible la dissuasion nucléaire, comme conventionnelle, doit pouvoir s’appuyer sur un corps de bataille empêchant l’adversaire de pratiquer la tactique du salami[1]. Après une bonne décennie à évoquer les guerres dites hybrides et les nuanciers de gris, il ne faudrait pas retourner trop vite à une vision d’un affrontement où ces missiles seraient employable dès le premier jour d’un conflit : outil utile, ils ne permettent pas forcément de se passer de chars, pour percer les lignes adverses, ou accompagner l’infanterie. Cette double mission demeure et n’a pour l’instant pas trouvé de remplaçant.
Nous n’avons pas réussi à dissuader la Russie malgré nos arsenaux économiques et notre puissance aérienne (au moins tout aussi crédible que cette force de missiles) c’est aussi parce que nous n’avons pu lui signifier de volonté. L’envoi, dans les quelques jours précédents l’offensive russe, d’une ou deux brigades parachutistes, rapidement renforcées de moyens plus lourd (et donc de chars de bataille) de plusieurs pays européens, aurait permis de placer le régime russe devant la réalité de ce qu’il allait avoir à affronter. La stratégie du piéton imprudent peut fonctionner, les Russes nous l’ont appris eux-mêmes à de nombreuses reprises. Mais pour être crédible elle ne peut reposer uniquement sur la seule menace d’anéantissement mutuel. Cette force crédible repose bien entendu sur une infanterie de qualité, combattant sous et avec des blindés, parmi lesquels les chars de bataille ont encore toute leur place. Leur absence aurait des conséquences aussi bien tactiques que diplomatiques.
Une confortable couche de brigades ?
« La France n’envisage aucun scénario d’engagement majeur autrement que comme force d’appoint au sein d’un dispositif beaucoup plus large dans une coalition. […] Dans ce cas, une confortable couche de brigades blindées-mécanisées nordiques, polonaises, baltes, allemandes, tchèques, slovaques et américaines s’interposerait entre l’ennemi russe – et nos frontières éloignées de la zone potentielle de crise ».
Plusieurs éléments appellent ici à la critique : faut-il rappeler ici que l’apport des Tchèques et des Slovaques ne serait pas nécessairement plus élevé que celui de la France ? Ces armées se limitent ainsi, à (grosso modo) deux brigades chacune ; le nombre de blindés modernes de ces formations étant particulièrement limité. Enfin le mot « confortable » laisse songeur. Confortable, cela dépend pour qui. On ne préserve pas un système d’alliance en s’installant dans un confortable siège de voyageur clandestin ou de « free rider » laissant aux autres la joie de verser leur sang pour la sécurité de l’Europe de l’Ouest. Les précédentes tentatives s’étant historiquement plutôt mal terminées pour la France, il s’agirait de réfléchir à deux fois avant de refaire pareil pari. Nous avons critiqué certains de nos partenaires européens parce qu’ils préféraient ne pas s’engager en Afrique et ailleurs, ne commettons pas la même erreur dans d’autres partie du monde et surtout pas en Europe. Si la France veut être un « partenaire de souveraineté fiable et pourvoyeuse de sécurité crédible », elle se doit d’avoir les outils que ses partenaires espèrent d’elle. La France s’isole déjà suffisamment en expliquant qu’elle dispose de moins de capacités que certains de ses alliés, parce qu’elle doit entretenir sa dissuasion nucléaire. Trop de nos alliés ne sont pas convaincus que notre dissuasion nucléaire les protège, il sera vraisemblablement de même avec une hypothétique dissuasion conventionnelle[2].
Ces dix dernières années, nos chars Leclerc ont été un élément important de notre diplomatie à l’égard des pays Baltes, et désormais de la Roumanie (reste à savoir si ils étaient également un outil à destination de la Russie…). Nos chars de bataille y étaient attendus et leur absence se ferait durement sentir. Si la France faisait le choix de ne pas s’engager en première ligne, avec une partie des moyens que ses alliés attendent d’elle, la sanction politique serait immédiate. Une partie de nos alliés ne savent que trop bien que la France peut parfois se doter d’un système de force qui ne permet pas de les défendre. Tchèques, Polonais, Finlandais… ils ont déjà payé le prix de nos errements doctrinaux et ne feront pas nécessairement confiance à nos promesses, si nous n’avons pas les moyens de les concrétiser.
Un outil multifonctions de décision et d’intervention.
« Depuis 1915, le char est présent dans toutes les armées modernes et on mesure les capacités d’une force terrestres au nombre de ses chars et à leur performances intrinsèques. Il semblerait que tout cela n’est pas près de changer dans les quarante ans qui viennent, en dépit des efforts déployés par tous les lobbies aéronautiques et navals pour dénigrer « ces dinosaures d’acier d’un autre âge »[3].
Nous avons pris l’habitude discutable de ne déployer nos chars de bataille que dans de très rares cas. Nous ne sommes pas obligés de considérer cet état de fait comme une fatalité. Certaines nations européennes ont ainsi fait le choix de déployer des chars de bataille en Afghanistan, et ceux-ci auraient bien pu faire partie de la boite à outil de plusieurs de nos OPEX. Nos chers Leclerc, en nombre limité, ont bel et bien participé au volet terrestre des opérations au Kosovo : sans eux, c’est bien la crédibilité de la France qui aurait été engagée. Ces missiles hypersoniques ne pourront pas nous offrir cette gamme de service allant de la plus basse intensité, à l’affrontement avec une autre puissance continentale. Trop souvent critiqués pour n’être que « le sous-marin nucléaire lanceur d’engin de l’armée de terre »[4] le char de bataille a toute sa légitimité et l’a prouvé, dans les forces françaises, de l’Irak au Liban, en passant par les plaines roumaines. Outil intéressant mais aux coûts de soutien trop élevés pour des opérations dites « bas du spectre » ? Une excellente leçon à prendre en compte lors du développement du successeur du Leclerc, mais ne fantasmons pas trop. Dans son ouvrage Les combat de la cavalerie blindée, Charles Maisonneuve rappelait que le coût de fonctionnement à l’heure d’un char Leclerc était sensiblement identique à celui d’un hélicoptère Tigre[5]. Puisqu’il faut évoquer des scénarios : s’il fallait demain intervenir en Moldavie pour s’interposer ou rétablir la souveraineté de ce pays, nos chars seraient en première ligne, aux côtés de l’infanterie mécanisée. En se séparant de ses chars, la France risque d’organiser sa future inaction. Remplacer l’outil de la conquête du terrain par un outil de frappe à longue distance me semble pour le peu cavalier. Proposer de le retirer au moment où toutes les armées européennes en redécouvrent l’intérêt, semble mal à propos.
Quelques échantillons.
Le modèle échantillonaire a bien des défauts, mais il permet également de préserver un nombre minimal de spécialistes pour faciliter une potentielle remontée en puissance. Il ne s’agit pas uniquement de tenter de préserver une capacité dans le but de rester dans un club particulier.[6] Les pays s’étant totalement privés de chars de batailles (ou d’artillerie de 155 mm), pensant faire des économies, et ayant décidé de s’en doter de nouveau, pourront témoigner de l’extraordinaire difficulté, et des coûts financiers, pour retrouver cette capacité[7]. Préserver cette capacité aujourd’hui, même avec une masse insatisfaisante, permettra de l’augmenter au cours d’une future LPM. La culture spécifique à l’arme blindée de cavalerie sera ainsi préservée, en attendant une nécessaire prise de masse.
Le deuxième volet de l’article mériterait une réponse plus longue, mais je ne suis pas certains non plus qu’il soit bénéfique pour l’armée de Terre de surspécialiser ses unités d’infanterie. Elles sont déjà trop rares et l’on risque de transformer les rares moyens adaptables à de nombreuses situations, en nouveaux échantillons spécialisés. Améliorons l’entrainement général de l’infanterie, entrainons-nous de nouveau aux combats de tranchées comme aux combats urbains. Nous sommes loin d’avoir atteint un niveau d’entrainement au niveau de nos ambitions (même s’il est loin d’être le plus mauvais des armées de l’OTAN).
S’adapter en marchant
On ne change pas le moteur d’une voiture en marche en retirant le premier, et en priant le ciel que rien ne se passe pendant que l’on essaye péniblement d’insérer le second. L’adaptation de nos forces armées aux conflits futurs passera par des investissements supplémentaires, pas par des économies. Tester de nouvelles doctrines réclame du temps et des moyens : notre 1er régiment d’artillerie ne dispose aujourd’hui que de moyens squelettiques. Avant de vouloir créer de toute pièce une brigade dotée d’équipement qu’aucun industriel ne propose, commençons par redonner au Royal Artillerie des moyens à la mesure de sa mission. Il sera potentiellement opportun, en cas de rallonge budgétaire, d’ajouter à ses structures une batterie d’expérimentation pour diversifier ses moyens. Nous ne développerons probablement pas ces missiles absolument seuls : cette batterie pourra participer aux essais auprès de nos partenaires et alliés, ainsi que les industriels, sans créer de toute pièce une structure RH massive et difficile à manier. Le 61ème régiment d’artillerie pourra lui aussi participer de son coté en expérimentant d’autres formules de drones de différentes tailles, en coopération étroite avec la STAT. Ces expérimentations permettront de préparer les LPM suivantes, sans renoncer à partager le combat de nos alliés, et sans baisser la garde au moment où le reste des européens pourrait enfin apprécier le niveau de préparation, et l’expérience, des forces françaises.
Je considère donc qu’il n’est pas temps de renoncer aux régiments de chars lourds, mais de réellement les rééquiper autant en masse qu’en qualité (bien comprise). L’idée des missiles hypersoniques est intéressante, même s’il conviendrait de discuter de l’intérêt de doter spécifiquement l’armée de Terre de ces armes… plutôt que d’ajouter cet outil à la panoplie de l’armée de l’Air et de l’Espace.
L’augmentation du budget est sensible, mais reste en réalité insuffisante. Une part significative de celle-ci va être absorbée par l’inflation, et l’autre par la modernisation de la dissuasion nucléaire. Plus gênante est la question du maintien en condition opérationnelle et des fonctions de soutiens. Si les budgets précédents ne permettaient pas d’atteindre ces objectifs, c’est que ces budgets étaient insuffisants pour atteindre l’ambition opérationnelle que la France prétendait pouvoir atteindre. Elle est loin d’être la seule en Europe. Doit-on accepter de limiter au moins nos promesses à l’égard de nos alliés et de nos citoyens ? Ou doit on augmenter durablement notre budget de défense ?
L’augmentation est à mettre au crédit de ce gouvernement, mais cela n’empêche pas de constater les erreurs des gouvernements précédents. Les dividendes de la paix ont vécu et il n’y aura pas de solutions simples. Marc Chassillan propose de retirer un outil important de notre outil de défense pour permettre une adaptation partielle de celui-ci à certains conflits futurs. D’autre proposeront de nous passer de porte-avions, ou d’autres choses encore. Je pense qu’il est temps d’évoquer la nécessité de dépenser davantage que ces quelques 2 %. Les nouveaux champs et domaines de confrontations ne permettent pas de faire des économies, mais ajoutent malheureusement au prix nécessaire à la défense de notre pays et de ses intérêts. Nous avons pris l’habitude de dépenser trop peu pour notre défense, faisant de chaque LPM une longue suite de renoncements. Nous n’aurions pas dû nous satisfaire de cet état de fait. Si l’augmentation actuelle est à saluer, tant elle est difficile, elle ne permet pas de redoter la France de toute les capacités nécessaires à sa défense. C’est regrettable mais en attendant des jours meilleurs, nous ne devrions pas abandonner une capacité permettant la cohérence de notre armée de terre en échange d’une nouvelle capacité différenciante, aux bénéfices incertains. Nous devons préserver, voir augmenter les capacités classiques, pour être en cohérence avec la centralité européenne de notre politique étrangère[8].
[1] Voir ici l’excellent épisode de Yes Prime Minister, The Grand Design (Saison 1, épisode 1), 1986.
[2] Liviu Horovitz & Lydia Wachs, France’s Nuclear Weapons and Europe, Options for a better coordinated deterrence policy, SWP Comment 2023/C 15 https://www.swp-berlin.org/en/publication/frances-nuclear-weapons-and-europe
[3] Marc Chassillan, « Chars de combat – vers la haute intensité », Raids, Hors-Série n° 84, octobre novembre décembre 2022.
[4] Journée de la Cavalerie, mars 2010, Saumur, cité par Charles Maisonneuve dans Les combats de la cavalerie blindée, Economica, Paris, 2012, p.54.
[5] Charles Maisonneuve, Les combats de la cavalerie blindée, Economica, Paris, 2012 p. 54.
[6] Elie Tenenbaum, « Armées françaises : les limites de la stratégie de club », Editoriaux de l’IFRI, 26 mai 2023.
[7] A ce sujet consulter également Michel Goya, Res Militaris – De l’emploi des forces armées au XXIe siècle, Economica, Paris, 2010.
[8] Elie Tenenbaum, « Armées françaises : les limites de la stratégie de club », Editoriaux de l’IFRI, 26 mai 2023.