Comme l’illustre l’exemple français, la clé du succès, pour les CCD, repose dans leur capacité d’adaptation permanente, que ce soit pour faire face à l’émergence de nouveaux capteurs, pour prendre en compte les particularités physiques des véhicules à protéger, ou bien pour s’adapter spécifiquement à la végétation et au climat d’une zone de déploiement particulière. Et dans un écosystème opérationnel où vont cohabiter des forces issues de pays différents, un CCD efficace est un CCD cohérent et uniforme, où l’ensemble des solutions de camouflage peuvent cohabiter et se compléter, sans offrir de point faible exploitable par l’ennemi. Comme nous le rappelle Niklas Ålund, « développer l’équipement est une chose, mais savoir où, quand et combiné à quel autre équipement on peut l’utiliser est décisif. Les capteurs ne vont cesser de se multiplier au cours des prochaines années, il est clair que la demande en camouflage multispectral va continuer à croître ».
Notes
(1) Open-Source Intelligence, ou renseignement sur sources ouvertes.
(2) Le mot anglais « deception » renvoie plutôt aux notions de ruse, de tromperie ou de duperie, sans réellement recouvrir l’un ou l’autre de ces termes.
Légenbde de la photo en première page : Les filets de camouflage adaptés aux véhicules offrent une protection multispectrale accrue et permettent de diminuer les besoins en climatisation. Leur aspect texturé contribue aussi à la discrétion visuelle dans des environnements complexes.
Ici, le Barracuda MCS de Saab. (© Saab)