Corrompu et gérontocratique, le régime Museveni s’arc-boute sur son pouvoir, pourtant de plus en plus contesté par sa jeunesse massive et certains partenaires internationaux, et conduit sans doute l’Ouganda vers un regain de violence politique, à deux ans du prochain scrutin pour la magistrature suprême.
Yoweri Museveni et son parti, le National Resistance Movement (NRM), ont remporté leur cinquième élection en 2016. Yoweri Museveni a pris le pouvoir par la force en 1986 en chassant Milton Obote, a procédé aux premières élections en 1996 et autorisé le multipartisme en 2005. Depuis 1986, celui qui était décrit comme le symbole d’une nouvelle génération de leaders africains (le Sabalwanyi Number One, « combattant de la liberté numéro 1 » en swahili) a gouverné grâce à un savant mélange de clientélisme et de coercition. Toutefois, les signes d’essoufflement de ce régime sont évidents et la question de la succession du président est maintenant ouvertement posée.
Retarder l’inévitable usure du temps
À l’inverse du Cameroun, qui présente pourtant une situation similaire (un président âgé, au pouvoir depuis les années 1980 et un pays à l’arrêt), en Ouganda, la question de l’âge et de la succession de Yoweri Museveni n’est pas un tabou politique. Elle est au contraire au centre du débat politique depuis les élections de 2016. En effet, ces élections étaient censées être les dernières pour Yoweri Museveni – âgé de 74 ans –, la Constitution prévoyant la limite d’âge de 75 ans pour la présidence.
Ces dernières années, le président a laissé planer le doute sur ses intentions, et de nombreuses rumeurs plus ou moins fondées ont agité la classe politique ougandaise. La piste d’une succession familiale semble pour le moment la plus sérieuse. Après des supputations sur le possible rôle politique de son épouse, actuellement ministre des Sports, Museveni a nommé son fils aîné, Muhoozi Kainerugaba (qui avait été promu général à 42 ans en 2016), Conseiller de la présidence pour les Opérations spéciales en 2017, le positionnant ainsi comme son potentiel dauphin. Cela n’a pas manqué de provoquer des tensions dans son entourage politique, certains de ses compagnons de route estimant qu’en raison de l’âge du président, « leur heure était venue », à l’instar de David Sejusa et Amama Mbabazi. Le premier est un ancien ministre de la Défense, coordinateur des services de renseignement à la présidence, qui a été accusé de complot par le président et s’est enfui à Londres en 2013. Le second a été l’un des membres fondateurs du NRM et son secrétaire général de 2005 à 2015. Il a occupé presque tous les grands postes ministériels (Justice, Défense, Sécurité) avant d’être Premier ministre de 2011 à 2015. Annoncée en 2015, sa décision de se présenter contre le président Museveni aux élections de 2016 lui a valu d’être exclu du parti et du gouvernement. Il a réalisé un score ridicule aux élections de 2016 (1,3 %).
Compte tenu des tensions générées à l’intérieur du NRM par la question de la succession du président, ce problème a été résolu grâce à la modification de la Constitution. À la fin de l’année 2017, le Parlement a voté majoritairement en faveur de la suppression de la limite d’âge de 75 ans pour la présidence et de la transformation du quinquennat en septennat. L’opposition et des organisations de la société civile ont porté l’affaire en justice, mais la Cour constitutionnelle a – sans surprise – validé en 2018 la modification de la loi fondamentale, qui permettra au président de se représenter en 2021.
Même si le problème de la succession est pour le moment écarté, l’effet du temps se fait sentir sur le régime : le fossé se creuse entre une élite politique vieillissante et une population majoritairement jeune (78 % de la population ougandaise a moins de 30 ans ! (1)), réduisant progressivement le soutien électoral au pouvoir en place.
Le régime présente tous les symptômes de la fossilisation. Son clientélisme est formé de couches qui s’accumulent depuis plus de 30 ans : alors que le gouvernement comptait 21 membres en 1996, il en compte aujourd’hui 80 (2 vice-Premiers ministres, 31 ministres et 49 secrétaires d’État) et la présidence compte approximativement 140 conseillers ! Le gouvernement a une composition gérontocratique : le Premier ministre, Ruhakana Rugunda, et les deux vice-Premiers ministres (Moses Ali et Kirunda Kivejinja) sont tous nés dans les années 1930 ou 1940 et ont occupé de nombreux postes ministériels depuis 1986. Comme au Cameroun et au Zimbabwe, l’élite dirigeante s’accroche au pouvoir et refuse de passer le relais à une nouvelle génération. Ce faisant, elle se révèle incapable de comprendre les aspirations de la population et de relever les nouveaux défis du pays.
Malgré une croissance soutenue du PIB réel par habitant dans la longue durée (+3,3 % en moyenne de 1990 à 2015) (2), un essoufflement de la croissance est notable depuis 2010 et les autorités ne parviennent pas à stimuler suffisamment l’économie ougandaise pour faire face à la dynamique démographique : environ 80 % des jeunes n’ont pas d’emploi dans l’économie formelle (3) et un tiers de la population vit en-deçà du seuil de pauvreté international (4). La fossilisation du régime se traduit aussi par sa politique sociale. Quand il ne peut pas en coopter les leaders, il répond par la brutalité policière aux mouvements de contestation sociale – comme à l’occasion des manifestations « Walk to Work » contre la vie chère en 2011 qui étaient consécutives aux élections et ont fait une dizaine de morts. En février 2014, sous la pression des puissantes Églises évangéliques – le président Museveni étant lui-même un fervent chrétien évangélique affiché –, le gouvernement a fait passer des lois conservatrices sur les questions sexuelles. Si la loi contre la pornographie, qui interdit notamment certains vêtements « provocateurs », comme les mini-jupes pour les femmes, est toujours en vigueur, celle dite « anti-homosexualité », qui prévoyait notamment la criminalisation de la « promotion de l’homosexualité » et rendait obligatoire la dénonciation des homosexuels, a été annulée le 1er août de la même année par la Cour constitutionnelle ougandaise, tandis que l’idée d’introduire la peine de mort pour les homosexuels récidivistes avait été abandonnée avant même le vote de la loi. Pour autant, l’homosexualité reste passible dans le pays de la prison à perpétuité en vertu d’une loi datant de l’époque coloniale.
Par ailleurs, la culture de gouvernance de l’élite gérontocratique au pouvoir n’a pas changé et les affaires de corruption s’accumulent. En 2012, le bureau du Premier ministre s’était déjà retrouvé au centre d’un scandale de détournement des fonds des bailleurs destinés au développement du Nord du pays. Le dernier grand scandale en date remonte au début de l’année 2018 et concerne la gestion des réfugiés. La guerre civile au Soudan a entraîné un afflux massif de réfugiés dans le pays et a fait de l’Ouganda l’un des trois premiers pays d’accueil de réfugiés dans le monde selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. Mais les autorités ougandaises en charge de leur gestion ont gonflé les chiffres des réfugiés pour détourner les fonds des bailleurs (5). Dans le camp de Bidi Bidi (Nord-Ouest du pays), les employés de l’ONU n’ont dénombré que 7000 réfugiés sur les 26 000 annoncés par les autorités ougandaises. À la fin de l’année 2018, une enquête évaluait le gonflement du nombre de réfugiés à environ 300 000 personnes. De ce fait, l’Ouganda n’accueille plus 1,4 mais 1,15 million de réfugiés (6). Le développement des gisements d’hydrocarbures découverts dans l’Ouest de l’Ouganda est aussi une source constante d’affaires politico-financières.
L’accumulation de ces problèmes a fortement entamé la confiance dans le régime à la fois des électeurs et de ses bailleurs traditionnels. Certains bailleurs occidentaux de l’Ouganda ont ainsi réduit leur aide et sont désormais plus stricts dans son attribution. Plus significativement, la déconnexion générationnelle entre le régime et la population se lit dans les urnes. En dépit du fait que la compétition électorale soit très largement inégale, le régime voit son électorat s’éroder progressivement. Élu avec 74 % des voix en 1996, Museveni a été déclaré élu en 2016 avec 60,75 % des voix contre son principal opposant, Kizza Besigye, crédité de 35,37 % des suffrages. Le recours à la répression policière et la suspension des réseaux sociaux en période de tension électorale ne suffisent plus à cacher que le régime ne convainc plus ceux qu’on appelle en Ouganda la génération des « Museveni babies » (c’est-à-dire les moins de 30 ans) et que la capitale, Kampala, est très largement acquise à l’opposition.
Le renouveau de l’opposition
S’il n’y a rien de nouveau du côté du régime, en revanche, une nouvelle opposition est en train d’émerger depuis 2016.
Après une succession d’échecs électoraux (2001, 2006, 2011 et 2016), la principale figure de l’opposition politique, Kizza Besigye, président du Forum for Democratic Change (FDC), est reléguée au second rang par l’émergence d’une nouvelle génération d’opposants en provenance de la société civile. Né en 1956, Kizza Besigye est l’opposant historique du régime de Museveni : proche de ce dernier et plusieurs fois ministre dans ses gouvernements, Kizza Besigye a été le premier dignitaire du NRM à faire dissidence et à rompre avec le Sabalwanyi Number One en 1999. Depuis lors, il a incarné la première force d’opposition à chaque élection, y compris au péril de sa vie (il a été arrêté de nombreuses fois et violenté par la police). Néanmoins, son âge et ses échecs électoraux à répétition ont abouti à un besoin de renouvellement dans l’opposition au profit de personnalités de la société civile. Les deux figures les plus populaires de cette nouvelle génération d’opposants sont Stella Nyanzi et Bobi Wine. La première est une universitaire féministe qui est célèbre pour avoir insulté le président et son épouse sur les réseaux sociaux, un acte sans précédent dans ce régime autoritaire et patriarcal. Le second est un rappeur de 37 ans, Bobi Wine – Robert Kyagulanyi Ssentamu de son vrai nom –, qui a fait une entrée fracassante en politique lors des élections parlementaires de 2017. Tous deux ont bénéficié d’une popularité météoritique et incarnent la coalition des femmes éduquées et de la jeunesse pauvre contre le régime.
Élevé dans le plus grand bidonville de Kampala (Kamwokya), Bobi Wine est devenu célèbre en chantant le mécontentement populaire. Promoteur de « l’edutainment », synthèse de « éducation » et « entertainment », il a vu plusieurs de ses chansons interdites par le régime, ce qui n’a fait qu’accroître sa popularité. « Freedom » est une chanson écrite contre la dernière révision constitutionnelle et « Time Bomb » contre la gouvernance corrompue du régime. Élu député en 2017 avec 78 % des votes de sa circonscription, il a mené campagne contre la modification constitutionnelle pour la limite d’âge et l’introduction d’une nouvelle taxe sur les réseaux sociaux et a annoncé vouloir être candidat à l’élection présidentielle de 2021. Surnommé le « président du ghetto », sa popularité auprès d’une jeunesse ougandaise qui peut s’identifier à lui comme ses ambitions politiques lui valent d’avoir supplanté Kizza Besigye comme ennemi no 1 du régime. En août 2018, durant la campagne pour une élection partielle, Bobi Wine et une trentaine de ses militants sont arrêtés, son chauffeur est tué et le rappeur député est torturé par la police. Parti pour des soins aux États-Unis, il a été arrêté à son retour en Ouganda et est depuis constamment harcelé par le régime. En décembre 2018, alors qu’il devait se produire dans un concert à Jinja, la police a fait une descente dans son hôtel. Le harcèlement du régime contre Bobi Wine a eu un effet contre-productif : il lui a donné une envergure internationale et a mis le régime sous les projecteurs (7). La mobilisation pour sa libération sur Internet a été rapide et a dépassé les frontières de l’Ouganda avec le buzz médiatique autour de sa situation et l’engagement d’artistes internationaux en sa faveur (Peter Gabriel, Adam Clayton de U2, de nombreux musiciens africains et le prix Nobel nigérian Wole Soyinka).
Le rôle régional de l’Ouganda repose sur son interventionnisme militaire
Par son engagement militaire dans plusieurs conflits, l’Ouganda s’est rendu incontournable sur certains dossiers régionaux tout en diversifiant ses partenariats internationaux à l’instar de nombreux pays africains. Avant le Rwanda de Paul Kagame, l’Ouganda a bénéficié d’un fort soutien des États-Unis et du Royaume-Uni, y compris sur le plan sécuritaire. La coopération militaire américano-ougandaise a eu un rôle structurant pour l’UPDF (Uganda People’s Defence Force), l’armée nationale, qui s’est progressivement professionnalisée et a démontré sa capacité d’intervention dans son environnement régional. La première intervention en dehors de ses frontières était une intervention défensive chez son voisin du nord dans les années 1990, le Soudan. À cette époque, l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony (8) était la principale menace contre l’Ouganda et menait des opérations dans le Nord du pays, à partir de ses bases situées dans ce qui n’était alors que le Sud du Soudan. Défensive par nature, cette intervention militaire a été la première d’une longue série : participation à la guerre en République démocratique du Congo (RDC) de 1997 à 2003, participation à la mission de paix la plus coûteuse en vies humaines (AMISOM, mission de l’Union africaine en Somalie) dès son commencement en 2007 (au plus fort de son engagement, l’UPDF y a déployé plus de 6000 hommes), participation à la traque de Joseph Kony en Centrafrique à partir de 2010 (African Union Regional Task Force sous conduite de l’Union africaine) et participation à la guerre civile au Sud-Soudan en 2014 (environ 3000 hommes). En 20 ans, l’armée ougandaise est parvenue à repousser son ennemi initial, la LRA, loin de ses frontières, et a été engagée dans trois conflits régionaux dont deux avec des voisins immédiats (la RDC et le Sud-Soudan). L’implication dans la guerre civile du Sud-Soudan est la plus controversée dans la mesure où, dans la lutte entre Riek Machar et Salva Kiir, le gouvernement ougandais a pris fait et cause pour le second, l’a soutenu militairement et continue de le faire en lui fournissant du matériel de combat (9). L’engagement militaire ougandais dans la guerre civile sud-soudanaise visait à la fois à protéger les nombreux Ougandais qui étaient installés dans ce nouveau pays et à éviter une contagion du conflit au Nord de l’Ouganda. Cet engagement a rendu plus délicate la médiation d’organismes régionaux dont fait partie l’Ouganda (IGAD, EAC, etc.).
L’interventionnisme militaire dont a fait preuve le régime ougandais et qui a valu à Museveni d’être surnommé « le Bismarck des Grands Lacs » lui a permis de défendre ses intérêts nationaux, mais aussi d’enrichir la hiérarchie militaire et d’apparaître comme un acteur régional influent. En RDC, en Centrafrique et au Sud-Soudan, les militaires ougandais ont été impliqués à des degrés divers dans l’exploitation illicite des ressources naturelles, y compris le trafic d’ivoire. Les rivalités pour le pillage des ressources naturelles de l’Est congolais sont à l’origine de la rupture du partenariat entre armées rwandaise et ougandaise et de l’épisode appelé « la guerre des Six Jours » à Kisangani en 2000 (10). Par ailleurs, le gouvernement ougandais est devenu incontournable dans les discussions internationales concernant la RDC, la Somalie et surtout le Sud-Soudan. En RDC et au Sud-Soudan, il s’est imposé comme un négociateur tout en soutenant secrètement des groupes armés (le M23 au Nord-Kivu en 2012) ou en prenant parti pour un des belligérants (au Sud-Soudan).
Le régime ougandais entend continuer à jouer un rôle clé dans la sous-région et en prendre à terme, si possible, le leadership. Pour ce faire, outre sa capacité militaire, il compte sur la longévité au pouvoir de son président et les retombées économiques de ses nouvelles ressources pétrolières découvertes dans l’Ouest du pays, à la frontière avec la RDC, au début du siècle. En effet, en tant que chef d’État le plus ancien, Yoweri Museveni se voit comme le « sage » des Grands Lacs et engrange les bénéfices diplomatiques de ce rôle. Il a ainsi été désigné médiateur de la crise burundaise par la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et, même s’il n’a rien fait depuis sa nomination en 2015 pour résoudre cette crise, il le reste officiellement. L’ambition du régime ougandais de cumuler puissance militaire et puissance économique depuis la découverte du pétrole sur ses terres, et de devenir le leader de l’Afrique de l’Est, est néanmoins contrariée par ses problèmes de politique intérieure et ses voisins. D’une part, le voisin rwandais, avec lequel les relations sont historiquement méfiantes, apparaît comme un sérieux concurrent diplomatico-militaire (il a aussi développé une armée efficace qui participe à de nombreuses opérations de paix onusiennes et bénéficie d’une image internationale très favorable de modèle de développement en Afrique). Les relations entre l’Ouganda et le Rwanda sont caractérisées par des épisodes réguliers de tensions (pendant l’été 2018, Kampala et Kigali ont procédé à des expulsions réciproques et échangé des accusations de tentatives de déstabilisation, etc.). D’autre part, la découverte d’hydrocarbures dans l’Ouest ougandais a été vite suivie de découvertes similaires au Nord du Kenya et sur la côte tanzanienne, et la commercialisation du pétrole ougandais n’a cessé d’être retardée en raison des désaccords fiscaux avec le consortium Total/Tullow Oil/CNOOC (après avoir été prévue en 2015, l’exploitation du pétrole est maintenant prévue en 2021). Dans une Afrique de l’Est vouée à devenir la nouvelle région productrice de pétrole d’Afrique, l’Ouganda n’est plus seul à rêver en pétrodollars. Cela accentue singulièrement la compétition géopolitique régionale et la lutte pour la domination du marché pétrolier régional bat son plein. Après de longues et difficiles négociations, le projet de construction d’une raffinerie de 4 milliards de dollars, conclu en avril 2018 avec un consortium mené par General Electric (11), s’inscrit dans le cadre de cette lutte économique.
Notes
(1) https://www.ubos.org/explore-statistics/statistical-datasets/6133/
(2) https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/NY.GDP.PCAP.KD.ZG?locations=UG
(3) https://www.newvision.co.ug/new_vision/news/1488935/youth-unemployment-gap-collective-response
(4) http://pubdocs.worldbank.org/en/381951474255092375/pdf/Uganda-Poverty-Assessment-Report-2016.pdf
(5) https://issafrica.org/iss-today/how-uganda-and-unhcr-failed-refugees ?utm_source=BenchmarkEmail&utm_campaign=ISS_Today&utm_medium=email
(6) https://www.theguardian.com/global-development/2018/oct/30/inquiry-finds-refugee-numbers-exaggerated-in-uganda
(7) Voir l’émission de la chaîne Voice of America consacrée au « phénomène Bobi Wine » en Ouganda et en Afrique (https://www.youtube.com/watch?v=NcrAn9Nrn5w).
(8) Mouvement rebelle opposé à Yoweri Museveni fondé en 1986-1988, la LRA entendait mettre en place en Ouganda un régime basé sur les Dix Commandements de la Bible.
(9) L’Ouganda fait partie des pays accusés de ne pas respecter l’embargo sur les armes décrété par l’ONU pour le Sud-Soudan (https://uk.reuters.com/article/uk-southsudan-arms/uganda-helped-south-sudan-breach-eu-arms-embargo-monitoring-group-idUKKCN1NY005).
(10) Les troupes ougandaises et rwandaises se sont affrontées pendant six jours dans la ville congolaise de Kisangani du 5 au 10 juin 2000.
(11) https://www.reuters.com/article/uganda-refinery/update-1-uganda-signs-agreement-with-investors-to-build-oil-refinery-idUSL8N1RN533
Légende de la photo en première page : Le président ougandais Yoweri Museveni à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies, en septembre 2017. En 2016, il a été réélu à la tête de son pays pour la cinquième fois consécutive. Au pouvoir depuis plus de trente ans, il a fait passer en 2018 une réforme constitutionnelle supprimant l’âge maximal d’éligibilité afin de pouvoir se présenter lors du prochain scrutin, prévu en 2021. Il aura alors 77 ans. (© UN)