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Le Chili a-t-il rejoint le premier monde ?

Pays stable au cœur d’un environnement troublé, le Chili est désormais proche du club très fermé des démocraties politiquement avancées et économiquement les plus développées, malgré de fortes inégalités persistantes. Il lui reste à se forger un plus grand rôle sur la scène internationale.

Le 12 février 2018, le Chili a fêté les 200 ans de son indépendance, proclamée par Bernardo O’Higgins, l’un des pères fondateurs du Chili indépendant. Ancienne colonie espagnole, le Chili était une capitainerie générale lointaine, du fait de sa position géographique entre l’océan Pacifique, les Andes et le désert d’Atacama. Cette singularité en a fait un pays presque insulaire d’Amérique du Sud.

Un pays dynamique

Peuplé de 17 millions d’habitants et long de pratiquement 4300 km, du Pérou au cap Horn, c’est aujourd’hui le pays le plus développé d’Amérique latine, avec un indice de développement humain de 0,847 en 2017, le plus élevé de cette région du monde, devant l’Argentine et l’Uruguay. C’est une démocratie stable dotée d’infrastructures modernes et d’une économie en croissance, forte d’une gouvernance appréciée, puisque l’ONG Transparency International la place en 2017 au 26e rang mondial des pays perçus comme les moins corrompus, juste derrière la France et l’Uruguay, et loin devant tous les autres pays latino-américains.

Les deux principaux points noirs de la société chilienne restent l’importance des inégalités sociales et l’absence de solution pertinente à la question des droits des Indiens mapuches, pour un pays membre de l’OCDE depuis janvier 2010, le seul d’Amérique latine avec le Mexique. Pourtant, le niveau de la population chilienne considérée comme pauvre, en fonction du seuil national de pauvreté, est tombé à 8,6 % de la population totale en 2017, selon les estimations de la Banque mondiale, contre 38,6 % en 1990. Il faut donc comparer ce qui est comparable et insister sur le fait que l’indice de Gini (1) chilien est de 47,7 en 2015, contre 57,2 en 1990, soit en réalité l’un des taux les plus favorables de toute l’Amérique latine, et il est faux d’affirmer que les inégalités ne cessent de se creuser au Chili car c’est exactement l’inverse qui se produit depuis trente ans.

Malgré ces différents atouts, ce pays reste cependant méconnu en Europe comme ailleurs, et l’image du Chili se réduit le plus souvent à une poignée de clichés tirés des événements politiques des années 1970, ainsi qu’aux figures du président Salvador Allende, du général Augusto Pinochet et du poète Pablo Neruda. Plus récemment, le scandale de prêtres pédophiles et le lancement de mouvements féministes comparables à « Me Too » ont marqué l’actualité chilienne et ont été commentés dans la presse européenne, alors que le plus souvent, ce qui se passe au Chili est ignoré. Comme dans nombre de pays d’Amérique latine, les élections générales de novembre 2017 ont conduit à la victoire des partis libéraux et conservateurs contre la coalition sortante de centre gauche emmenée par Alejandro Guillier. Miguel Juan Sebastián Piñera Echenique, déjà président du Chili entre 2010 et 2014, a été réélu et il a pris ses fonctions en mars 2018. Il est confronté à deux défis : diversifier l’économie chilienne et réduire les inégalités sociales existantes.

Pour des observateurs plus avertis, le Chili est aussi un important producteur viticole, de fruits et de légumes ; le lieu d’accueil de célèbres observatoires astronomiques ; le point de départ d’un tourisme haut de gamme tourné vers les richesses de la faune marine de Patagonie et les paysages de la Cordillère des Andes. Pour l’industrie mondiale, le pays est un eldorado des métaux indispensables à la transition énergétique et aux industries duales et de défense les plus pointues. C’est aussi un carrefour maritime de plus en plus important, ce qui l’oblige à investir toujours plus dans ses moyens maritimes.

Le Chili est aussi un pays pratiquement voisin de la France, car l’île de Pâques, territoire chilien, fait partie du monde polynésien auquel appartient la Polynésie française. À la recherche de pays stables, sûrs et respectueux du droit, les entreprises françaises comme Engie investissent d’ailleurs de plus en plus au Chili, même si les marchés chiliens restent difficiles d’accès.

Un pays stable au modèle à suivre en Amérique latine ?

Le Chili peut être considéré comme un modèle de développement politique et économique à suivre en Amérique latine ; ce qui ne veut pas dire pour autant que tout y est parfait. L’émergence de nouvelles tensions régionales, avec l’effondrement complet de la société vénézuélienne et l’importance croissante du nombre de ses ressortissants préférant fuir ce pays plutôt que de continuer à endurer les privations imposées par leurs autorités, les incertitudes politiques majeures en cours au Brésil, la faiblesse de l’économie argentine et le très haut niveau d’insécurité en Amérique centrale et dans de nombreuses régions du Mexique font craindre un retour d’une sorte de « temps des troubles » dans le sous-continent latino-américain. Les récentes évolutions peuvent faire craindre le pire et le retour des démagogues et des pronunciamientos militaires n’est pas à exclure.

À l’inverse, le Chili offre un modèle social qui se rapproche de celui de ses partenaires de l’OCDE, malgré un coût de la vie souvent excessif par rapport aux revenus moyens des Chiliens – surtout dans la zone centrale qui va de Santiago à Valparaiso –, un système universitaire encore très onéreux et une société marquée par une véritable difficulté à débloquer l’ascenseur social. Traduction concrète de cette stabilité : de plus en plus de ressortissants de pays voisins, comme la Bolivie, ou plus lointains, comme le Vénézuéla ou Haïti, cherchent à s’y installer, au point de faire émerger la question des flux migratoires dans les débats politiques intérieurs (2). Ainsi, annoncée en avril 2018 par le président Sebastian Piñera, une nouvelle loi réglementant l’immigration sur le territoire chilien prévoit de nombreux changements pour les étrangers souhaitant s’y installer du fait que de plus en plus de Chiliens commencent à considérer ces phénomènes migratoires comme négatifs pour la stabilité du pays (3). Sans attendre le vote du Parlement, un décret est déjà entré en vigueur le 1er août. Sont ainsi mises en place des catégories de visas différenciées selon les types de séjour qui introduisent une distinction stricte entre tourisme et autres motifs d’immigration (travail, études, raisons humanitaires), avec des durées le plus souvent limitées, mais pouvant dans une partie des cas évoluer vers la résidence permanente (4). Ces nouvelles dispositions ne dissuadent pas les arrivées, car le Chili reste attractif et il est, en plus des atouts déjà décrits, un pays considéré comme innovant pour la région. Par exemple, il est en pointe pour la protection de l’environnement, même si, là comme ailleurs, de mauvaises pratiques perdurent. Le 3 août 2018, il est ainsi devenu le premier pays latino-américain à interdire l’usage des sacs plastiques. De même, le Chili s’est lancé dans une politique de diversification de son économie favorable aux nouvelles technologies, même s’il se heurte au manque de compétitivité et d’ouverture sur le monde de son tissu industriel.

Une « superpuissance » minière trop dépendante de ses ressources naturelles

La question de l’appartenance du Chili au premier monde est clairement posée en matière de diversification économique et de compétitivité sur les marchés mondiaux, alors que le Chili est dépendant de l’évolution des cours mondiaux des métaux et des denrées agricoles, et de plus en plus dépendant de son premier partenaire commercial, la Chine, qui achète massivement ses produits agricoles et miniers. Cette structure économique explique qu’encore aujourd’hui, le Chili conserve une économie fortement exportatrice essentiellement tournée vers l’exportation de produits agricoles ou issus de ses ressources maritimes, comme le saumon fumé (2e producteur mondial), ou les crevettes, et du poids démesuré de son industrie minière en général et de son industrie du cuivre en particulier. D’ailleurs, sa balance commerciale demeure structurellement positive : + 6,9 milliards de dollars en 2017, dont 50 % pour le cuivre. La banque centrale du Chili prévoit que cet excédent atteindra 8,8 milliards de dollars en 2018 en raison principalement des cours élevés du cuivre.

D’une certaine façon, le Chili est une superpuissance minière. Ses principales ressources sont le cuivre, l’or, l’argent, le zinc, le bore, le molybdène, le sélénium ou le rhénium. L’activité minière représente entre 11 et 16 % de son produit intérieur brut et 60 % de ses ressources d’exportation (5). Le cuivre reste la principale ressource d’exportation du pays et représente 28 % de la production mondiale avec 5,5 millions de tonnes produites en 2017. Le Chili dispose d’environ 29 % des réserves mondiales de cuivre exploitables. La Chine, lancée dans un plan d’électrification massif de son territoire et gros producteur de câbles électriques, achète plus de 50 % de la production chilienne. Le cuivre est d’ailleurs si important pour la société chilienne que chaque année, 10 % de l’ensemble des revenus tirés de l’industrie du cuivre sont versés au budget des forces armées conformément à une loi de 1958, sans vote ni contrôle parlementaire (6).

Les principales zones d’exploitation du cuivre sont concentrées dans les régions désertiques du Nord du pays, le long de la cordillère des Andes, souvent proches de la Bolivie, dans une région que ce dernier pays ne cesse de revendiquer comme sienne depuis que ces territoires lui ont été enlevés lors de la guerre du Pacifique (1879-1884). La Cour internationale de Justice (CIJ) avait été saisie pour arbitrage par la Bolivie, mais le 1er octobre 2018, elle l’a déboutée de ses demandes de restitution des territoires perdus sur la côte Pacifique. Le cuivre est exploité par des entreprises privées et publiques. Les deux principales entreprises publiques, qui sont sous la tutelle du ministère des Mines, sont la Empresa Nacional de Minería (ENAMI), entreprise de raffinage de minerais et métaux, et la Corporación Nacional del Cobre (CODELCO), premier producteur de cuivre au monde avec 10 % de la production mondiale.

Les menaces de grève d’août 2018 dans la mine d’Escondida, la plus grande mine de cuivre du monde, propriété du groupe minier anglo-australien BHP, n’ont pas perturbé ce secteur économique clef, car les besoins en cuivre de pays comme la Chine maintiennent des prix élevés, autour de 6752 dollars la tonne en octobre 2018. Un accord a rapidement été signé le 18 août 2018, prouvant s’il en était encore besoin que l’industrie du cuivre fait tourner l’économie chilienne dans son ensemble et lui assure par ricochet sa stabilité politique.

Le lithium chilien indispensable à la transition énergétique mondiale

Connu pour ses richesses en cuivre indispensables à la construction de réseaux électriques, le Chili détient aussi de très importantes réserves de lithium. Essentiel à la fabrication de batteries du fait de son fort potentiel électrochimique, et donc indispensable à l’extension de l’usage des modes de transport à moteur électrique, le lithium est un métal particulièrement stratégique pour la transition énergétique et une économie décarbonée.

La production mondiale de lithium était dominée en 2017 par l’Australie (37 %) et le Chili (35 %). Très présent sur notre planète, le lithium est cependant rarement exploitable à l’échelle industrielle. Les océans en hébergent des quantités non négligeables, mais la concentration est tellement faible que son exploitation reste très difficile techniquement et donc inintéressante économiquement. Le Chili tire ses ressources des gisements des Salars d’Atacama (7) exploités depuis 1997, là où se situent les réserves les plus importantes de notre planète (8).

La Bolivie possède certainement le plus grand potentiel mondial d’extraction, mais il est à ce jour quasi inexploité pour des raisons politiques, alors que les ressources du Salar d’Uyuni sont considérées comme les plus riches du monde. À l’inverse, au Chili, la production fonctionne et l’extraction du lithium y est à la fois très facile et compétitive. Le Chili considère d’ailleurs le lithium comme une activité stratégique et, selon la Constitution chilienne, cette ressource appartient à l’État, même si les deux principaux exploitants, la Sociedad Química y Minera (SQM) et la Sociedad Minera del Litio (SCL), sont des entreprises privées.

En 2017, la production mondiale approchait les 43 000 tonnes alors que la demande mondiale avoisine les 200 000 tonnes en 2018. Les besoins sont donc considérables et la consommation augmente de plus de 6 % par an depuis 2000. Certains analystes parlent même d’une possible crise générale du lithium à l’horizon 2040, à laquelle pourrait notamment contribuer la généralisation des véhicules électriques (9).

Ses ressources dans les relations internationales les plus stratégiques

Dernier point essentiel de la vie politique et économique chilienne, les questions de défense et de sécurité ont longtemps été marquées par la place occupée par la dictature militaire du général Pinochet. Or, aujourd’hui, le Chili entre progressivement dans les relations internationales les plus stratégiques pour trois raisons : ses ressources minières critiques ; ses accords de défense et de sécurité avec des pays tiers comme la France ; sa participation aux opérations de maintien de la paix de l’ONU.

Premièrement, au-delà du cuivre et du lithium, le Chili détient en effet des réserves de métaux particulièrement critiques pour l’industrie mondiale de la défense, comme le rhénium ou le molybdène. Le rhénium est un sous-produit de la molybdénite, sous-produit de l’extraction du cuivre, et il est l’un des métaux les plus rares du monde. Il est très utilisé par l’industrie aérospatiale pour créer des alliages qui résistent à de très hautes températures. On l’extrait habituellement des poussières de molybdène dans les fours industriels, mais le rhénium se retrouve également à l’état de traces dans certains minerais. La production mondiale est de 50 tonnes par an. Les trois principaux pays producteurs sont le Chili (42 % de la production mondiale), les États-Unis (17 %) et le Kazakhstan (17 %), qui détiennent à eux trois l’essentiel des réserves.

Le rhénium a peu d’applications, en raison de sa rareté et des coûts de production élevés, mais son usage dans l’aéronautique est majeur. Les trois quarts de sa production sont utilisés pour la fabrication de superalliages dans les turbines des moteurs. Dans la défense, on le retrouve dans les moteurs des avions de combat américains F-22 Raptor ou F-35 JSF. D’ailleurs, la consommation mondiale de rhénium est concentrée à 28 % pour General Electric, 28 % pour Rolls-Royce et 12 % pour Pratt & Whitney ; ce qui en fait un métal très critique pour les motoristes anglo-saxons.

En dehors des métaux critiques, les questions de sécurité sont marquées par la position clef du Chili sur les routes maritimes ; ce qui l’a conduit à développer ses partenariats de défense, en particulier avec la France. Son acquisition de deux sous-marins Scorpène en 1997 avait été à l’origine de la reprise de la coopération militaire franco-chilienne et de l’établissement d’un dialogue stratégique régulier avec ce pays. Cette relation a conduit à la cession du Foudre, rebaptisé Sargento Aldea, et de ses engins de débarquement amphibie en 2011. Le 10 mars 2012, il a rejoint l’escadre de combat chilienne à Valparaiso.

Enfin, dernier point intéressant sa défense, le Chili cherche à s’insérer dans les dispositifs liés aux opérations de maintien de la paix. Il fait du Cône sud la priorité de sa politique étrangère et de sécurité, avec l’Argentine et le Brésil, mais il a aussi accepté d’insérer des militaires chiliens dans le contingent argentin de l’ONU à Chypre, de contribuer à l’opération des Nations Unies en Haïti à partir de 2005 et d’intégrer la force de paix binationale Cruz del Sur avec l’Argentine destinée aux interventions de l’ONU. Malgré la création d’un Conseil sud-américain de défense de l’Union des Nations Sud-Américaines, dont le Chili a exercé la première présidence annuelle de mai 2008 à août 2009, et la conclusion d’un traité d’amitié en 2009 entre les deux pays, cette coopération est aujourd’hui mal en point du fait de la crise économique, sociale et politique qui frappe l’Argentine et qui limite fortement ses capacités internationales (10).

Il est clair que le Chili est aujourd’hui à la croisée des chemins. Il n’appartient définitivement plus à ce que certains Chiliens appellent le deuxième monde, les pays en développement, mais il n’a pas encore toutes les caractéristiques de ses partenaires du « premier monde », en particulier pour la diversification de son économie et son insertion active dans les relations internationales mondiales. Longtemps isolé et se vivant parfois comme une île protégée des aléas de l’actualité mondiale, le Chili doit repenser son positionnement économique et géopolitique car il ne lui est plus possible de vivre aux marges d’un monde dont il est aujourd’hui pleinement partie prenante.

Notes

(1) Sur une échelle de 100, l’indice de Gini mesure l’écart entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres d’une population donnée. Ces données sont consolidées par la Banque mondiale (https://​donnees​.banquemondiale​.org/​i​n​d​i​c​a​t​e​u​r​/​s​i​.​p​o​v​.​g​ini).

(2) À titre d’exemple, près de 100 000 Haïtiens ont émigré au Chili en 2017, soit deux fois plus qu’en 2016.

(3) Voir par exemple : Paula Molina, « Por qué Chile facilita la llegada de inmigrantes de Venezuela y pone dificultades a los de Haiti », BBC Mundo, 11 avril 2018.

(4) Justine Fontaine, « Le Chili, nouvelle terre d’immigration », Grand Reportage, RFI, 16 avril 2018. 

(5) La mission économique de l’ambassade de France au Chili fait régulièrement le point sur l’état de l’industrie minière chilienne. Voir notamment : « Le secteur minier au Chili », Ambassade de France au Chili, service économique, Santiago du Chili, 10 juillet 2018.

(6) Le président Sebastian Piñera tente une nouvelle fois de mettre fin à ce système. Il a annoncé le 6 août 2018, en signant un projet de loi, la mise en place d’un nouveau système de financement des forces armées. Paula Catena, « Pinera firma el lunes proyecto que deroga la ley reservada del cobre », La Tercera, 4 août 2018. 

(7) Seuls les chlorures de lithium, que l’on trouve en saumure dans les lacs de sel, ont un intérêt économique car ils peuvent être exploités facilement, expliquant l’importance de ces lacs très particuliers du désert d’Atacama.

(8) On estime en effet que 70 % des réserves mondiales exploitables se trouvent dans cette région du monde, dont 35 % pour la Bolivie, 20 % pour le Chili et 15 % pour l’Argentine, loin devant les éventuels producteurs alternatifs comme la Chine, qui détient 18 % des réserves exploitables et produit 6 % du total mondial en 2017, l’Australie et quelques producteurs potentiels comme les États-Unis ou le Canada.

(9) Voir Nicolas Mazzucchi, « Transition énergétique et numérique, la course mondiale au lithium », Fondation pour la Recherche stratégique (FRS), no 05/2018, mars 2018, pour un point exhaustif sur cette question. Il y montre à quel point le lithium est au cœur des stratégies industrielles des grandes puissances. 

(10) L’Université Bernardo O’Higgins de Santiago du Chili, comme le think tank du ministère chilien de la Défense, l’ANEPE, avaient engagé un important travail de recherche sur les questions liant le Chili, sa sécurité et son environnement international. Voir : C.-A. Paillard, « Le Chili, pays clé pour les minerais stratégiques », Géoéconomie, 2011/4 (no 59) et le séminaire de travail réalisé en 2010 sur la loi sur le cuivre (http://​noticias​.universia​.cl/​v​i​d​a​-​u​n​i​v​e​r​s​i​t​a​r​i​a​/​n​o​t​i​c​i​a​/​2​0​1​0​/​1​1​/​1​7​/​6​8​7​0​5​3​/​s​e​m​i​n​a​r​i​o​-​i​n​t​e​r​n​a​c​i​o​n​a​l​-​u​b​o​-​a​n​a​l​i​z​a​-​f​u​t​u​r​o​s​-​e​s​c​e​n​a​r​i​o​s​-​c​o​b​r​e​-​s​e​g​u​r​i​d​a​d​.​h​tml).

Légende de la photo ci-dessus : Sebastian Piñera, président du Chili depuis le 11 mars 2018. Celui qui a déjà dirigé le pays entre 2010 et 2014 succède à la présidente sortante socialiste, Michelle Bachelet, dans un contexte économique favorable. (© Ministerio de Educacion)

Article paru dans la revue Diplomatie n°95, « Populisme, nationalisme, souverainisme : l’Europe en crise », novembre-décembre 2018.
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