Ensuite, je veux proposer des parcours dynamiques, pour nous adapter à l’évolution permanente de la conflictualité et aux aspirations des aviateurs. Je souhaite en effet offrir aux aviateurs des perspectives au niveau de leur engagement, et un environnement de travail à la fois exigeant et bienveillant. Par ailleurs, je veillerai à trouver de nouvelles synergies entre les métiers, pour nous adapter à l’environnement agile et interconnecté que j’ai décrit précédemment.
Je veux enfin renforcer les forces morales qui animent les aviateurs, et qui sont au cœur de l’efficacité de l’armée de l’Air et de l’Espace : je pense en particulier à l’exigence éthique, qui est à la base de leur engagement, aux valeurs de respect, d’intégrité, de service et d’excellence qu’ils incarnent, ou encore au don de soi et à l’esprit d’équipe, qui sont indispensables pour répondre aux nombreux défis que je viens d’évoquer.
La puissance aérienne et spatiale apporte ainsi aux décideurs des atouts indispensables pour répondre à l’ambition de la France et garantir la liberté d’action des forces armées. Elle devra donc continuer à faire l’objet d’une attention particulière, car, comme le disait le maréchal Montgomery en 1943, alors que les Alliés venaient de subir un revers à la bataille de Kasserine, « si nous perdons la guerre dans les airs, nous perdrons la guerre, et nous la perdrons rapidement ».
Notes
(1) De 120 à 1 200.
(2) Syrie et Irak, Libye, Haut-Karabagh et Ukraine.
Légende de la photo en première page : Opérations aériennes dans le cadre de l’exercice « Volfa 21 ». L’entraînement est essentiel à l’acquisition de nouvelles capacités et au maintien de celles acquises. (© Anthony Jeuland/Armée de l’Air et de l’Espace/Défense)